Face à la mobilisation des salariés, des jeunes, des retraités et privés d’emploi pour combattre le projet de la Loi Travail, le Gouvernement, minoritaire dans l’opinion, a choisi de passer en force en utilisant non seulement le 49/3 mais aussi l’autoritarisme et la répression.
Il prétend que nous sommes minoritaires ? Mais dans les faits, ce sont 70 % de la population qui sont opposés à ce projet de loi ainsi qu’à l’utilisation du fameux 49/3.
Cette semaine encore, comme la semaine passée, la mobilisation contre le projet de loi s’amplifie et s’enracine durablement. Des milliers de nouveaux salariés d’entreprises, des plus petites aux plus grandes et de tous secteurs professionnels sont entrés dans la mobilisation. D’autres restent engagés, souvent dans un mouvement de grève reconductible, comme dans les raffineries, les centrales nucléaires, les ports, les cheminots, la RATP, les transports, etc.
Ce projet de loi que nous combattons c’est, entre autres :
La primauté absolue donnée à l’accord d’entreprise sur la loi et les accords de branche, ce qui aura pour effet de mettre en place autant de codes de travail qu’il existe d’entreprises pour imposer des conditions défavorables.
L’assouplissement du licenciement économique avec de fait, au final, la remise en cause du CDI.
Le référendum chantage avec la possibilité pour une organisation syndicale minoritaire (30 %) de pouvoir demander un referendum pour valider un accord régressif signé avec l’employeur.
Une médecine du travail au rabais et dévoyée : visite médicale d’embauche remise en cause sauf pour de postes jugés à risques particuliers, périodicité des visites médicales supprimée.
Bien entendu, les travailleurs de la fonction publique sont également concernés par ce projet de loi. Car, si ce projet ne vise pour l’instant que le Code du Travail et les travailleurs qui en dépendent, il est évident que les éventuelles régressions seront, au nom de l’égalité, transposées ensuite, aux travailleurs de la fonction publique.
En ce qui concerne les jeunes, cette loi est une véritable machine de guerre car elle leur impose, tout simplement, de travailler plus pour gagner moins, tout en facilitant les licenciements.
C’est pour toutes ces raisons que nous ne lâchons rien et que nous vous appelons à un rassemblement et à une manifestation à
Sur le site de Solidaires , les fiches et les documents qui essayent de faire le point sur les droits des salarié-es
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coronavirus au travail : les réponses aux questions
Votons et faisons voter Solidaires !
Les élections fonction publique ont débuté ce 29 novembre pour tou-te-s les agent-e-s de la fonction publique votant par voie électronique.
Cette période de vote s’étendra jusqu’au jeudi 6 décembre.
Pour ceux et celles qui votent à l’urne ou par correspondance, la date officielle est le 6 décembre.
Ces élections générales qui se déroulent tous les 4 ans couvrent l’ensemble des secteurs de la fonction publique.
Les premiers retours laissent déjà entrevoir de grandes difficultés notamment au Ministère de l’Education (mais pas que) où le scrutin a été suspendu pour plusieurs heures dès la première journée.
Les inquiétudes relayées par Solidaires concernant la mise en place du vote électronique, qui a été confiée à des sociétés privées s’avèrent malheureusement justes dès le premier jour d’élections : impossibilité de voter pour cause de serveur inaccessible par exemple, dysfonctionnements en séries ne permettant pas de s’assurer d’avoir voté pour la liste souhaitée...
Les dysfonctionnements nombreux des modalités de vote électronique montrent que le processus n’a pas été pris en charge par les ministères, administrations et autres établissements avec le sérieux, la rigueur et les moyens qui doivent entourer des élections.
L’enjeu de la participation dans ces élections est un véritable enjeu de démocratie.
Il est indispensable que tout soit mis en oeuvre sans délai afin que les élections puissent se dérouler dans tous les secteurs dans les meilleures conditions afin que les agent-e-s puissent exercer leur droit sans être découragés.
Il est également indispensable que soit anticipées les difficultés qui pourraient intervenir sur l’Île de La Réunion, compte tenu des mouvements sociaux en cours.
Nous, les 25 habitants de la maison des Trois paroisses où nous avons élu domicile, sommes convoqués au tribunal d’instance de Coubertin à Angers (49) à 14 heure ce jeudi 21 avril 2016.
Le Conseil départemental de Maine et Loire, censé aider les familles en difficulté et protéger l’enfance en danger, exige notre expulsion de la maison avec un recours à la Force publique si nécessaire.
La suite ici
A l’occasion de la réunion du Réseau européen des syndicats alternatifs et de base qui s’est tenue à Toulouse, Loïc de Solidaires 31 a réalisé cet interview de notre camarade de TIE-Allemagne (Transnationals Information Exchange), qui revient sur le contexte social (chômage, précarité...), les luttes syndicales, le racisme... Cet interview date de mi-novembre mais son contenu demeure d’actualité et représente un tour d’horizon intéressant.
Fonction publique : votez Solidaires le 4 décembre par Solidairesnational