La municipalité d’Angers permet et facilite l’installation d’une école « espérance banlieues » à l’angle de la rue du Maréchal Juin et du boulevard robert d’Arbrissel à la Roseraie.
Il existe une « fondation pour l’école » présidée puis dirigée par Anne Coffinier, militante traditionaliste et à la manif pour tous. Cette fondation abrite Kephas (écoles catholiques intégristes de la fraternité sacerdotale Saint Pierre), école Fraternité Saint Pie X, Oidel (lié à l’opus dei) et les écoles espérance banlieues.
Cartographie des réseaux de la fondation pour l’école :
Anne Coffinier :
« Pour rester fidèle à sa vocation, l’église n’a d’autre choix que de partir en mission, et de proposer l’éducation catholique à toujours plus d’enfants sans se laisser assigner à résidence par un état qui lui est hostile. » La Nef, n°227, janvier 2016.
Albéric De Serrant, Cours Alexandre-Dumas Montfermeil en Seine-Saint-Denis (école pilote espérance banlieues) et passé par les orphelins apprentis d’Auteuil :
« L’école n’a pas d’étiquette confessionnelle mais les familles savent que nous sommes catholiques » La petite école dans la cité, Famille chrétienne, 4 juin 2013.
Ils ne se disent pas laïc mais a-confessionnel, a-religieux. Ces termes ne sont utilisés que par la manif pour tous (le vrai visage de la manif pour tous, l’Obs, 21 mars 2013) et les associations anti-IVG (page wikipédia « mouvement pro-vie »).
Uniformes différenciés filles et garçons, apprentissage de la culture Française (???), Marseillaise et levé de drapeau, les récompenses sont des médailles de Clovis et de Jeanne d’Arc.
Des tas de détails sur Question de classe(s), et surtout là.
Sur Angers, Daniel Dimicoli est conseiller municipal et président du bailleur social la Soclova. En tant que conseiller municipal il a dit : « Après examen de ce dossier, la majorité et moi-même avons décidé de soutenir ce projet. Y compris l’adjoint à l’éducation. ». En tant que président de la Soclova il fournit les locaux.
Avant ça c’était Roch Brancour, adjoint au maire (sens commun) et président du bailleur social Angers Loire Habitat (et administrateur de la Soclova) qui devait gérer les locaux de la première idée à Monplaisir.
La mairie avait sorti une charte de la laïcité suite aux attentats. Si la création de cette école n’entre pas dans le cadre de cette charte, il est intéressant d’en souligner des passages.
Par exemple :
Art 12 : ...Toute forme de dérive sectaire ou communautariste pouvant entraîner une emprise sur des personnes fragiles, particulièrement sur les adolescents et les jeunes adultes, est formellement interdite.
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit