Santé : rien n’a changé !
Notre système de santé et d’action sociale, c’est l’affaire de nous toutes et tous, faisons-nous entendre !
Les professionnel·le·s et usager·e·s des hôpitaux publics et établissements de santé, de la psychiatrie, pour personnes handicapées ou âgées et de l’action sociale dénoncent la dégradation des conditions de travail des personnels, ainsi que les difficultés d’accueil et de prise en charge. Malgré le dévouement des personnels, la situation s’aggrave avec l’actuelle pandémie qui entraîne un surcroît d’activité.
Les personnels et les étudiant·e·s sont épuisé·e·s et en colère par le manque de lits, de lieux d’accueil et de professionnels en nombre suffisant, elles et ils dénoncent la surcharge de travail, l’impossibilité de faire valoir leurs droits à la formation, leur temps de repos et de congé. Et le nombre de fuite et de démissions ces derniers mois est inquiétant.
Les usager·e·s sont excédé·e·s par les délais d’attente, l’éloignement et le manque de structures pour les accueillir, et constatent une prise en charge se détériorant, et des restes à charge qui pèsent sur leurs budgets. Ainsi, le gouvernement a créé un « forfait patient urgences » de 18 euros pour les personnes se rendant aux urgences non suivies d’une admission pour hospitalisation.
Nous exigeons l’ouverture de véritables négociations sur l’avenir de l’hôpital avec le Premier Ministre et le Président de la République.
Nous revendiquons :
L’USD CGT santé action sociale 49, Sud santé sociaux 49 et le Collectif Inter Hôpitaux revendiquent :
L’augmentation du budget consacré à l’hôpital et à nos établissements dans la loi de la sécurité sociale.
La reconnaissance et la franche revalorisation générale des carri carrières médicales et non médicales. L’équité de traitement dans l’attribution des mesures salariales issues du Ségur, l’attribution immédiate des 183 euros pour l’ensemble du personnel du médico-social et du social. La reconnaissance du temps de travail des Praticiens Hospitaliers et une même valorisation de la grille salariale pour tous les PH.
Le recrutement immédiat de centaines de milliers de professionnel·le·s supplémentaires, un plan de formation pluridisciplinaire correspondant, et donc l’ouverture immédiate d’un grand nombre de places d’étudiant·e·s pour nos professions.
L’arrêt des fermetures de services, d’établissements et des réouvertures de
lits, de structures, partout où cela est nécessaire.
Une gouvernance des établissements plus ouverte aux personnels et aux usag usager·e·s
L’égalité d’accès, d’accueil et de prise en charge de qualité pour la population sur
tout le territoire.
La reconnaissance automatique en maladie professionnelle pour tous les collègues atteints ou ayant contracté la COVID.
Rassemblement devant le CHU d’Angers, entrée maternité
Jeudi 21 janvier, de 12h à 14h
Des préavis de grève ont été déposés par nos fédérations
Appel national AMUF, Action Praticiens Hôpital, CGT, CFE-CGC, SUD, Collectif Inter Blocs, Collectif Inter Hôpitaux, Collectif Inter Urgences, Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité.
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Sud Santé Sociaux49
bourse du travail
14 place Imbach 49100 Angers
02/41/43/19/07
sudsantesociaux49@wanadoo.fr
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit