Oui au maintien d’une rédaction dans le centre-ville d’Angers !

, par SNJ 49

Les journalistes du Courrier de l’Ouest à Angers ont dressé symboliquement, mercredi 22 décembre 2010, une banderole sur la façade de leur rédaction, située place du Ralliement.

Leur courroux : le plan de réorganisation des rédactions imposé par la direction des Journaux de Loire qui prévoit, notamment, la fermeture de la rédaction en centre-ville d’Angers pour un déménagement au siège du journal, boulevard Blanchoin, prévu au 1er mars prochain.

Au nom des journalistes du Courrier de l’Ouest, le SNJ soutient pleinement l’action menée par les journalistes d’Angers qui a pour seul but de préserver une rédaction dans le centre-ville du chef-lieu de Maine-et-Loire.

Pour eux, la présence d’une rédaction, ou même d’un bureau, est primordiale afin de garder le contact avec les habitants d’Angers, mais aussi avec les acteurs locaux. Se couper de ses sources de la sorte est un non-sens quand on est journaliste.

Pour la direction, ce déménagement n’a pas « de raison économique ». Pour les journalistes du titre, il signifie la disparition du Courrier de l’Ouest dans le centre-ville d’Angers au détriment de la richesse, de la pluralité et de la qualité de l’information.

Au nom de plus de deux tiers des journalistes du Courrier de l’Ouest, le SNJ demande instamment à la direction des Journaux de Loire de revoir sa copie au sujet de la réorganisation des rédactions.

La première organisation de la profession n’est pas contre la fermeture de la rédaction du Ralliement qui est aujourd’hui devenue vétuste et qui ne répond plus aux conditions de travail et d’hygiène décentes. Par contre, elle insiste fortement pour que la direction conserve une rédaction dans le centre-ville d’Angers.

Le SNJ est de nouveau prêt à rencontrer la direction du Courrier de l’Ouest si, et seulement si, elle daigne enfin enregistrer la demande de plus des deux tiers des journalistes du titre de revoir ce plan de réorganisation, qui avait été présenté en novembre dernier sans aucune concertation possible.

Le SNJCO est également prêt à hausser le ton en lien avec ses confrères du Maine-Libre et de Presse-Océan.

Angers, le 22 décembre 2010.

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