Grève Piscine Angers : « Petit chantage et gros mensonges »
Ce ne sont pas les possibles titres de romans de gare, c’est dans la vraie vie ce qui se passe à Angers.
Dans les piscines municipales d’Angers pour être plus précis pour les conséquences et dans les « jolis » bureaux capitonnées de la mairie centrale pour les décisions déconnectées de la vie de terrain.
D’une façon simple, entendable ; les MNS (Maître-Nageurs-Sauveteurs), ces hommes et femmes qui apprennent à nager aux enfants, aux adultes, accueillent et familiarisent les scolaires, surveillent et sauvent des vies ; soignent les petits et gros bobos des usager.e.s ; tentent de faire coexister différents publics et usages des piscines ; animent différentes d’activités aquatiques ; apprennent les gestes qui sauvent aux enfants lors du Covid.
Les Maître-Nageurs-Sauveteurs de la ville d’Angers font contrairement aux mensonges distillés par certains grands directeurs 1407 heures sur les bassins et près de 200 heures de préparations pédagogiques à la maison et de maintien physique (il faut être en forme pour sauver) mais également plus d’une centaine d’heures non comptabilisées. ILS et ELLES font déjà bien plus que les 1607 heures, bien plus près des 1700 ou plus !
Ça c’est la vérité !!! Nous pouvons le prouver avec les emplois du temps. Mais pour cela il faudrait être honnête, sincère, ouvert à un vrai dialogue et non pas empreint de suffisance et de ne connaître la vie qu’à travers des directeurs payés plusieurs milliers d’euros par mois et des tableaux Excel.
On ne va pas s’appesantir sur les cours sans pauses, sans pouvoir parler aux parents sauf sur des temps libres ; ne pas pouvoir ne serait-ce qu’aller aux toilettes alors qu’ils et elles enchaînent parfois 5 cours pendant les périodes de congés ; les changements de postes nécessitant de se changer et d’enfiler un maillot de bain sec pour enquiller des heures de surveillances ; le tout en enchaînant. Toujours plus vite, toujours plus de productivité alors qu’ils travaillent avec des humain.e.s.
Un autre exemple ? En surveillance, pas de temps commun pour s’échanger des infos sur les usager.e.s : les turbulences de telles ou telles personnes ; l’agressivité d’un(e) tel(le) ; le manque de capacité à nager de tel autre alors qu’il est dans la grande profondeur, et cet enfant « choppé déjà deux fois à aller où il n’a pas pieds et sans adulte » ? Sans oublier celui ou celle qui vient « gu..ler » à tout bout de champ en disant qu’il connaît bien le maire … Sans info, comment surveiller sereinement ? En cas d’accident, le maire, les élu.e.s, les grands-directeurs seront responsables in-fine ? NON ! Ce seront les MNS et eux et elles seul.e.s. Tou.te.s les directeurs et élu.e.s se débineront de leurs responsabilités. La réponse est déjà prête : « Nous avons tout mis en œuvre en moyens humains et en matériels. Nous n’étions pas au courant » Et puis, pour celui/celle qui finit, il faut ranger son matériel, ses affaires et en théorie se changer et enfin partir en espérant qu’un usager.e. ou un chef.fe ne vienne pas lui parler.
Alors oui, les MNS ont osé relever la tête et dire stop aux cadences infernales, au mépris, etc. ! Car la mairie à demi-mot, parfois couvert d’onctuosité, veut les faire turbiner 200 heures de plus ou quasiment !!! Sans augmentation. Alors qu’ils et elles sont déjà à plus en réalité !! Et la mairie veut encore leur en rajouter une (grosse) couche.
Alors si les MNS sont des terroristes qui « prennent les angevin.e.s en otage » (propos tenus dans la presse) ; que sont les élu.e.s qui racontent des fadaises consciemment ou non ? Qu’est-ce qu’un élu comme le Maire, Mme l’Adjointe aux personnels, le grand directeur d’un Centre Aquatique qui pratiquent le chantage émotionnel en menaçant de privatiser ? Y compris en plein Conseil Municipal ? En susurrant des faussetés ? Des Maître-chanteurs ? Des menteurs ? Les deux ? Hé bien ça promet !
Un.e membre de SUD CT 49
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit