Grève au Courrier de l’Ouest !
A l’appel du SNJ, la plupart des journalistes du Courrier de l’Ouest ont cessé le travail, ce vendredi 26 novembre en Maine-et-Loire et en Deux-Sèvres, contre le plan de réorganisation des rédactions développé par la direction du titre et contre la disparition programmée d’une rédaction locale dans le centre-ville d’Angers.
Nous souhaitions rencontrer la direction, muette à nos demandes de discussions depuis une semaine.
Cette position, que certains ont jugée disproportionnée, était aussi la conséquence du malaise ressenti par les journalistes.
Le mouvement de grève a débouché sur une rencontre avec la direction (Mathieu Fuchs, Jean-Paul Brunel, François Greffier), en présence de délégués de la Filpac-CGT, qui partage le désaccord du SNJ sur les deux points évoqués. Comme à d’autres moments, M. Fuchs n’a pas apprécié la méthode employée, nous opposant que des discussions étaient ouvertes sur ces sujets depuis plusieurs semaines, notamment au sein des rencontres organisées dans chaque rédaction par la rédaction en chef. Elle s’est aussi refusée à répondre à un “ultimatum”.
Nous avons toutefois obtenu le principe d’une réunion sur nos revendications : maintien des spécificités des journalistes rédacteurs et secrétaires de rédaction ; maintien d’une rédaction visible dans le centre d’Angers. La date n’a pas été fixée, car la direction estimait à 17 heures ne pas avoir compris que des journalistes étaient en grève depuis le matin (!). Elle s’est sentie “flouée” par notre attitude “anarchiste” de ne pas reprendre le travail. Néanmoins, en marge de quelques propos houleux de la part de M. Fuchs, nous avons eu l’occasion d’un échange sur certains points de la réorganisation avec M. Brunel.
Nous revoyons la direction, jeudi 2 décembre, avec les journalistes du Maine Libre et de Presse-Océan, sur les conditions d’accompagnement social. D’ici là, nous envisageons de poser noir sur blanc les contre-propositions que nous avons déjà évoquées, et de les remettre à la direction ce jour-là.
Nous tenons à souligner le soutien de la Filpac-CGT lors de ce mouvement, qu’elle jugeait motivé sur le fond. Nous vous soumettrons prochainement les contre-propositions du Conseil syndical, que vous serez vous-même appelés à valider par mail.
Nous vous remercions tous de votre mobilisation.
Vos élus