Petit rappel historique : en 1974, Simone Veil, ministre de la Santé, fait voter la dépénalisation de l’avortement. En janvier 1975, la « loi Veil » est promulguée puis définitivement adoptée en 1979. L’anniversaire de cette loi est l’occasion pour nous de rappeler l’histoire de l’accès au droit à l’avortement et des luttes qui l’ont accompagné. Qu’en est-il aujourd’hui ?
L’actualité récente nous a prouvé que nous n’avions malheureusement jamais fini de lutter pour avoir pleinement accès à ce droit. L’année dernière, le gouvernement espagnol proposait une loi restreignant fortement l’accès à l’avortement. La mobilisation massive des féministes et de la société civile a réussi à faire reculer le gouvernement sur ce projet. Cet événement, comme d’autres, nous rappelle qu’il faut toujours demeurer vigilant-e-s quant à l’exercice de notre droit à choisir. L’âpreté des débats au moment du retrait de la mention « en situation de détresse » dans le texte de loi français concernant l’IVG illustre bien le fait que cette liberté reste encore discutable pour certain-e-s et que rien n’est jamais totalement acquis. N’oublions pas non plus qu’en France, 130 établissements pratiquant des IVG ont fermé entre 2000 et 2011…
Quelle est la situation de l’IVG aujourd’hui en Maine et Loire ? En France ? En France, chaque année, 200 à 220 000 femmes ont recours à une interruption volontaire de grossesse. Ce choix, certaines femmes ne l’ont pas. Si l’accès à une IVG en France peut encore parfois s’avérer difficile (délais dépassés, fermeture des centres IVG, etc), dans le monde, combien de femmes n’ont toujours pas accès à ce droit et subissent des avortements clandestins ou se trouvent obligées de poursuivre une grossesse non désirée ?
Des militantes du Planning familial présenteront un bref historique du droit à l’avortement et un survol de l’accès à l’IVG au-delà de nos frontières puis Vanessa Belloeil, cheffe de service du centre d’orthogénie Flora Tristan à Angers échangera avec la salle sur la situation actuelle en Maine et Loire, en France.
Sur le site de Solidaires , les fiches et les documents qui essayent de faire le point sur les droits des salarié-es
VOIR EN LIGNE :
coronavirus au travail : les réponses aux questions
Votons et faisons voter Solidaires !
Les élections fonction publique ont débuté ce 29 novembre pour tou-te-s les agent-e-s de la fonction publique votant par voie électronique.
Cette période de vote s’étendra jusqu’au jeudi 6 décembre.
Pour ceux et celles qui votent à l’urne ou par correspondance, la date officielle est le 6 décembre.
Ces élections générales qui se déroulent tous les 4 ans couvrent l’ensemble des secteurs de la fonction publique.
Les premiers retours laissent déjà entrevoir de grandes difficultés notamment au Ministère de l’Education (mais pas que) où le scrutin a été suspendu pour plusieurs heures dès la première journée.
Les inquiétudes relayées par Solidaires concernant la mise en place du vote électronique, qui a été confiée à des sociétés privées s’avèrent malheureusement justes dès le premier jour d’élections : impossibilité de voter pour cause de serveur inaccessible par exemple, dysfonctionnements en séries ne permettant pas de s’assurer d’avoir voté pour la liste souhaitée...
Les dysfonctionnements nombreux des modalités de vote électronique montrent que le processus n’a pas été pris en charge par les ministères, administrations et autres établissements avec le sérieux, la rigueur et les moyens qui doivent entourer des élections.
L’enjeu de la participation dans ces élections est un véritable enjeu de démocratie.
Il est indispensable que tout soit mis en oeuvre sans délai afin que les élections puissent se dérouler dans tous les secteurs dans les meilleures conditions afin que les agent-e-s puissent exercer leur droit sans être découragés.
Il est également indispensable que soit anticipées les difficultés qui pourraient intervenir sur l’Île de La Réunion, compte tenu des mouvements sociaux en cours.
Nous, les 25 habitants de la maison des Trois paroisses où nous avons élu domicile, sommes convoqués au tribunal d’instance de Coubertin à Angers (49) à 14 heure ce jeudi 21 avril 2016.
Le Conseil départemental de Maine et Loire, censé aider les familles en difficulté et protéger l’enfance en danger, exige notre expulsion de la maison avec un recours à la Force publique si nécessaire.
La suite ici
A l’occasion de la réunion du Réseau européen des syndicats alternatifs et de base qui s’est tenue à Toulouse, Loïc de Solidaires 31 a réalisé cet interview de notre camarade de TIE-Allemagne (Transnationals Information Exchange), qui revient sur le contexte social (chômage, précarité...), les luttes syndicales, le racisme... Cet interview date de mi-novembre mais son contenu demeure d’actualité et représente un tour d’horizon intéressant.
Fonction publique : votez Solidaires le 4 décembre par Solidairesnational