Communiqués nationaux

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  • {{Le coronavirus et le capitalisme : deux épidémies à combattre !}}Lire la suite de «{{Le coronavirus et le capitalisme : deux épidémies à combattre !}}»

    , par Solidaires 49

    Le coronavirus et le capitalisme : deux épidémies à combattre !

    Le coronavirus est une menace et un danger et chacun-e en prend la mesure au fur et à mesure de la propagation du virus de par le monde. Mais il est légitime d’interroger la réaction d’Emmanuel Macron et ses annonces lors de son intervention télévisuelle du jeudi 12 mars. Nous entrons dans une nouvelle période. Lutte contre le coronavirus ou régressions sociales, ce n’est pas une alternative. Nous continuerons à combattre les politiques régressives : réforme de l’assurance chômage, réforme des retraites...et à refuser la répression et les violences policières. Nous demandons le même déploiement de moyens pour faire face à l’urgence sociale et écologique. Ni coronavirus, ni union sacrée, la lutte continue contre tout ce qui détruit nos existences. Solidarité avec les victimes du coronavirus, solidarité avec toutes celles et ceux que ce système attaque ; indéfectiblement. La lutte ne s’arrêtera pas avec la maladie. Nos combats pour un monde où la solidarité, la protection sociale et les services publics sont les meilleurs remparts contre les fléaux et l’injustice, sont plus que jamais légitimes.

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  • Pour un plan de transition sociale et écologique de notre agriculture Lire la suite de «Pour un plan de transition sociale et écologique de notre agriculture »

    , par Solidaires 49

    Pour un plan de transition sociale et écologique de notre agriculture : Un million de paysan.ne.s pour répondre à l’urgence sociale et climatique
    La Confédération paysanne et des organisations syndicales et citoyennes engagées dans le champ de l’environnement, de la défense des droits sociaux, le bien-être animal et l’éducation ont décidé de rédiger un plan de transition sociale et écologique de notre agriculture.

    Alors que l’Etat préfère criminaliser les opposants à l’agro-industrie par sa cellule autoproclamée Déméter, que l’Etat, en cogestion avec la FNSEA*, organise le maintien du statu quo au lieu d’engager la transition, nous avons décidé d’unir largement nos forces pour l’avenir de notre agriculture d’ici 2030.

    Dans les 10 ans à venir, la moitié des paysan.ne.s partiront à la retraite. Sans installations à la hauteur, nos territoires se videront et l’industrialisation poursuivra son œuvre destructrice de l’autonomie, de la rémunération paysanne et de la planète.

    L’urgence sociale dans les campagnes est là ! Pourtant, si nous relevons ce défi de l’installation, cette nécessité de transmettre peut être une formidable opportunité pour la transition agricole.

    En 10 ans, nous nous devons de sortir de ce modèle agroindustriel mortifère et de ses logiques de concentration, agrandissement, spécialisation, compétitivité-prix et industrialisation de la production agricole.

    Ce plan devra permettre une réorientation des politiques publiques pour développer l’emploi agricole et rural et soutenir le redéploiement de l’agriculture paysanne et biologique et la relocalisation de nos systèmes alimentaires.

    En parallèle, l’urgence climatique et écologique nous saute aux yeux et nous appelle à agir rapidement et efficacement. En 10 ans, nous nous devons de changer de modèle social et économique pour répondre au défi climatique et écologique. Sobriété et relocalisation sont indispensables pour atténuer le changement climatique et accroître la résilience de nos systèmes alimentaires locaux pour y faire face.

    Nous sommes collectivement convaincus que la solution est de traiter conjointement urgence sociale et écologique, en faisant vivre le dialogue entre monde agricole et société civile.

    Le dialogue et l’échange sont les seuls moyens de construire un futur vivre ensemble.

    Nous croyons à un nouveau contrat social pour des systèmes alimentaires équitables et durables.

    Nous savons ainsi que la transition agricole et alimentaire ne se fera qu’avec et par les paysan.ne.s. Nous avons besoin de paysan.ne.s nombreux.euses dans nos campagnes pour réussir ce plan. Il nous faut un million de paysan.ne.s pour répondre à l’urgence sociale et climatique.

    Nous sommes conscient.e.s que notre modèle agricole doit changer pour répondre aux enjeux actuels : changement climatique, effondrement de la biodiversité, qualité de l’eau, alimentation de qualité accessible à tou.te.s, emploi, rémunération paysanne... Nous nous devons d’y répondre.

    Les soutiens à l’agriculture industrielle doivent cesser. Nous revendiquons une politique ambitieuse d’accompagnement des paysan.ne.s à la transition agricole et alimentaire, en commençant par la PAC* et l’enseignement agricole. Ceci afin de sortir les paysan.ne.s du piège tendu par l’agro-industrie et les politiques mises en place depuis 50 ans. Cette évolution du modèle, proposée à tou.te.s, répondra aux enjeux de revenu paysan, de dynamique territoriale, aux droits sociaux, à la santé des populations et de l’environnement, au climat et à la biodiversité.

    Signataires :

    Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne

    Jean-Marie Le Boiteux, secrétaire général du SNETAP-FSU

    Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France

    Khaled Gaiji, président des Amis de la Terre

    Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace

    Eric Beynel, porte-parole de Solidaires

    Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac

    >> Voir sur la site de la Confédération paysanne

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  • Communiqué Solidaires du 11 Janvier 2020Lire la suite de «Communiqué Solidaires du 11 Janvier 2020»

    , par Solidaires 49

    Le courrier d’Edouard Philippe… un pas de côté mais pour mieux nous imposer son projet

    Après des semaines de pas de deux avec la CFDT autour de la question de l’âge pivot, le gouvernement retire les 64 ans de son projet immédiat. C’est le signe de son malaise, des divisions gouvernementales, de la force de notre mouvement qui met à mal ses objectifs.

    Mais c’est d’abord une manœuvre

    On est en plein faux semblant :
     L’âge de 64 ans est enlevé pour le moment, il reste pourtant une référence et l’âge d’équilibre est maintenu dans le projet de loi et avec lui la volonté de faire travailler plus longtemps.
     Une conférence aura lieu mais le contenu est d’ors et déjà verrouillé : il y aura un âge d’équilibre et il n’y aura pas d’augmentation des cotisations.

    Le gouvernement fait mine de donner la main aux « partenaires sociaux » jusqu’en avril mais il la garde en dernière analyse dans le cadre inchangé du projet de retraites à points. Et il prévoit d’agir par ordonnances. On se souvient de la méthode utilisée lors de la négociation de l’assurance chômage où le gouvernement a pris la décision au final contre l’ensemble des syndicats, avec comme conséquence, la baisse de l’indemnisation et l’augmentation du contrôle des chômeurs et chômeuses.

    La règle d’or de l’équilibre est toujours là

    Tout cela parce que la règle d’or de l’équilibre est maintenu et constitue la contrainte majeure : 14% maximum de dépenses de retraite dans le PIB quel que soit le nombre de retraité-es.
    On est donc toujours dans le même cadre : une menace contre le temps de travail et une menace sur le montant des pensions.

    Les centaines de milliers de grévistes et de manifestant-es depuis le 5 décembre ne se laisseront pas abuser. Les journées des 14, 15 et 16 janvier proposées par l’intersyndicale seront l’occasion de le montrer et de renforcer encore la grève reconductible et les manifestations pour le retrait.

    le communiqué à télécharger :

    communiqué du 11 Janvier 2020
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  • Communiqué de l’intersyndicale nationale du 6 décembreLire la suite de «Communiqué de l’intersyndicale nationale du 6 décembre»

    , par Solidaires 49

    Journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles
    Communiqué de l’intersyndicale nationale du 6 décembre

    Après le 5 décembre, déterminé-es pour gagner !

    Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, MNL, UNL et UNEF se félicitent de l’ampleur des mobilisations par la grève lancée ce 5 décembre et par la participation massive aux manifestations organisées partout dans le pays.
    D’ores et déjà de nombreuses reconductions de la grève sont lancées et d’autres sont prévues dès ce vendredi, dans le privé et dans le public.

    Nos organisations syndicales appellent en conséquence le gouvernement à entendre le message envoyé par les salarié-es et la jeunesse et à prendre ses responsabilités en ouvrant de réelles négociations sans préalable avec toutes les organisations syndicales.

    Elles revendiquent le renforcement et l’amélioration du système actuel de retraite solidaire et intergénérationnel.

    Elles réaffirment leur refus d’un système par points dit universel qui immanquablement conduirait à une baisse des pensions et à devoir reculer encore l’âge de départ. C’est par l’amélioration de l’emploi, par la fin du chômage massif et de la précarité tout au long de la vie, par l’augmentation des salaires et l’égalité entre les femmes et les hommes, que la pérennité des retraites sera garantie.

    C’est pourquoi les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, MNL, UNL et UNEF appellent à renforcer et élargir encore la mobilisation par la grève et la reconduction de celle-ci là où les salarié-es le décident dès ce vendredi, ce week-end et lundi. Dans ce cadre, elles donnent rendez-vous le mardi 10 décembre pour une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles. Les Organisations Syndicales se revoient le 10 décembre au soir pour les suites rapides à donner au mouvement.

    A Paris, le 6 décembre 2019

    Journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles
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  • 100 féminicides de trop au 1er septembre !Lire la suite de «100 féminicides de trop au 1er septembre !»

    , par Solidaires 49

    100 féminicides de trop au 1er septembre !

    Début juillet, elles étaient 75 femmes tuées sous les coups de leur conjoint ou exconjoint... Au 1er septembre nous avons atteint le 100ème féminicide.

    Demain, Marlène Shiappa, secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes entame le « Grenelle » des violences conjugales annoncé début juillet dernier. Y participeront, certaines associations (triées on ne sait sur quel critère), dont #NousToutes, invitée au dernier moment.
    Selon nos informations, les syndicats n’ont pas été conviés, ce qui dénote d’un manque patent : la sphère professionnelle est aussi le lieu où existent les possibilités de détecter les violences, de protéger et d’autonomiser les femmes victimes. On pourrait ainsi mettre en place ou consolider notablement de vrais outils contre ces violences, à l’image des normes de l’Organisation Internationale du Travail récemment renforcées sur ces points.

    Solidaires lutte depuis des années pour que les violences conjugales détectées sur le lieu de travail soient reconnues comme relevant de la responsabilité de l’employeur. Il est nécessaire d’apporter des réponses concrètes aux femmes victimes et de les protéger de toute sanction professionnelle ou licenciement : Orientation vers des associations spécialisées, rôle du CSE ou du CHSCT, congés exceptionnels, aménagements horaires, et de postes, mutations facilitées etc.
    Il est urgent de prendre des mesures concrètes, même si à l’image de la politique gouvernementale sur ces enjeux, on peut fortement craindre avec ce Grenelle, une opération de comm’ autour de quelques mesurettes !

    Plus largement, les mesures à appliquer sont déjà connues : aucune plainte refusée et sans suite, ce qui veut dire, tenir compte de la parole des femmes ; des mesures de protection rapides ce qui veut dire, fin de l’impunité des agresseurs ; des places suffisantes en hébergement d’urgence dans tous les départements ; des fonds pour les associations qui accompagnent les femmes victimes…
    Il faudra aussi un budget à la hauteur des ambitions, et nous réclamons comme d’autres organisations féministes un milliard pour financer toutes ces mesures !

    Répétons le aussi, il faut s’attaquer au système patriarcal partout et constamment, dès l’école maternelle, dans la rue, dans les médias, dans les entreprises, au travail comme dans toutes les organisations collectives. C’est ce système qui « autorise » socialement ces conduites de dominations, de violences envers les femmes jusqu’à la mort de centaines d’entre elles chaque année. Luttons toutes et tous pour y mettre fin !

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