Le courrier d’Edouard Philippe… un pas de côté mais pour mieux nous imposer son projet
Après des semaines de pas de deux avec la CFDT autour de la question de l’âge pivot, le gouvernement retire les 64 ans de son projet immédiat. C’est le signe de son malaise, des divisions gouvernementales, de la force de notre mouvement qui met à mal ses objectifs.
Mais c’est d’abord une manœuvre
On est en plein faux semblant :
- L’âge de 64 ans est enlevé pour le moment, il reste pourtant une référence et l’âge d’équilibre est maintenu dans le projet de loi et avec lui la volonté de faire travailler plus longtemps.
- Une conférence aura lieu mais le contenu est d’ors et déjà verrouillé : il y aura un âge d’équilibre et il n’y aura pas d’augmentation des cotisations.
Le gouvernement fait mine de donner la main aux « partenaires sociaux » jusqu’en avril mais il la garde en dernière analyse dans le cadre inchangé du projet de retraites à points. Et il prévoit d’agir par ordonnances. On se souvient de la méthode utilisée lors de la négociation de l’assurance chômage où le gouvernement a pris la décision au final contre l’ensemble des syndicats, avec comme conséquence, la baisse de l’indemnisation et l’augmentation du contrôle des chômeurs et chômeuses.
La règle d’or de l’équilibre est toujours là
Tout cela parce que la règle d’or de l’équilibre est maintenu et constitue la contrainte majeure : 14% maximum de dépenses de retraite dans le PIB quel que soit le nombre de retraité-es.
On est donc toujours dans le même cadre : une menace contre le temps de travail et une menace sur le montant des pensions.
Les centaines de milliers de grévistes et de manifestant-es depuis le 5 décembre ne se laisseront pas abuser. Les journées des 14, 15 et 16 janvier proposées par l’intersyndicale seront l’occasion de le montrer et de renforcer encore la grève reconductible et les manifestations pour le retrait.
le communiqué à télécharger :
Sur le site de Solidaires , les fiches et les documents qui essayent de faire le point sur les droits des salarié-es
VOIR EN LIGNE :
coronavirus au travail : les réponses aux questions
Votons et faisons voter Solidaires !
Les élections fonction publique ont débuté ce 29 novembre pour tou-te-s les agent-e-s de la fonction publique votant par voie électronique.
Cette période de vote s’étendra jusqu’au jeudi 6 décembre.
Pour ceux et celles qui votent à l’urne ou par correspondance, la date officielle est le 6 décembre.
Ces élections générales qui se déroulent tous les 4 ans couvrent l’ensemble des secteurs de la fonction publique.
Les premiers retours laissent déjà entrevoir de grandes difficultés notamment au Ministère de l’Education (mais pas que) où le scrutin a été suspendu pour plusieurs heures dès la première journée.
Les inquiétudes relayées par Solidaires concernant la mise en place du vote électronique, qui a été confiée à des sociétés privées s’avèrent malheureusement justes dès le premier jour d’élections : impossibilité de voter pour cause de serveur inaccessible par exemple, dysfonctionnements en séries ne permettant pas de s’assurer d’avoir voté pour la liste souhaitée...
Les dysfonctionnements nombreux des modalités de vote électronique montrent que le processus n’a pas été pris en charge par les ministères, administrations et autres établissements avec le sérieux, la rigueur et les moyens qui doivent entourer des élections.
L’enjeu de la participation dans ces élections est un véritable enjeu de démocratie.
Il est indispensable que tout soit mis en oeuvre sans délai afin que les élections puissent se dérouler dans tous les secteurs dans les meilleures conditions afin que les agent-e-s puissent exercer leur droit sans être découragés.
Il est également indispensable que soit anticipées les difficultés qui pourraient intervenir sur l’Île de La Réunion, compte tenu des mouvements sociaux en cours.
Nous, les 25 habitants de la maison des Trois paroisses où nous avons élu domicile, sommes convoqués au tribunal d’instance de Coubertin à Angers (49) à 14 heure ce jeudi 21 avril 2016.
Le Conseil départemental de Maine et Loire, censé aider les familles en difficulté et protéger l’enfance en danger, exige notre expulsion de la maison avec un recours à la Force publique si nécessaire.
La suite ici
A l’occasion de la réunion du Réseau européen des syndicats alternatifs et de base qui s’est tenue à Toulouse, Loïc de Solidaires 31 a réalisé cet interview de notre camarade de TIE-Allemagne (Transnationals Information Exchange), qui revient sur le contexte social (chômage, précarité...), les luttes syndicales, le racisme... Cet interview date de mi-novembre mais son contenu demeure d’actualité et représente un tour d’horizon intéressant.
Fonction publique : votez Solidaires le 4 décembre par Solidairesnational