Négociation Unedic - loi travail
deux faces de la politique patronale
Licencier plus facilement, contraindre les chômeurs et chômeuses à accepter des emplois moins
payés. Et pour cela réduire l’indemnisation du chômage, orienter les salaires à la baisse pour le
plus grand profit du patronat... Voilà l’objectif ! La cupidité n’a pas de limite : des profits toujours
plus grands vont se cacher dans les paradis fiscaux pour des rentiers de plus en plus riches. Le
paradis s’appelle aujourd’hui Panama, mais d’autres s’appellent Jersey, Îles Vierges, Singapour,
Luxembourg, La City... et d’autres noms de puissants y figurent. Qu’on ne nous dise pas aujourd’hui
que l’argent manque et que nous devons faire des efforts pour la compétitivité !
Les négociations sur le régime général de l’assurance
chômage ainsi que celles sur le régime des intermittentes
se déroulent en ce moment et jusqu’en mai. Elles représentent
pour le MEDEF un second front de
régressions sociales qu’il lui faut imposer.
Appauvrir les chômeurs et chômeuses…
Le MEDEF, après la loi travail qui vise à précariser les
salarié-es, veut appauvrir encore plus les chômeurs et
chômeuses. Il préconise entre autres :
- La dégressivité des allocations en cas d’absence de recherche
active d’emploi.
- De relever l’âge d’entrée dans la filière senior au delà
des 50 ans actuels, pour bénéficier d’une indemnisation
plus longue.
- De moduler (à la baisse ou à la hausse) le ratio un jour
cotisé/un jour indemnisé en fonction des variations du
taux de chômage.
- Et enfin la cerise sur le gâteau : le MEDEF refuse
d’augmenter les cotisations patronales !
Et ruiner le régime des intermittent-es
Dans le même temps les négociations de la branche intermittence
n’en sont encore qu’à leur début, et le sort que
veut leur réserver le MEDEF n’est pas encore révélé.
Mais une chose est sûre, en accord avec la CFDT, il demande
185 millions d’euros d’économies sur leur régime
d’indemnisation. Et comme l’Etat s’est engagé à ne pas
imposer des « efforts » supplémentaires aux intermittentes,
cela signifie une prise en charge par la collectivité.
Loi travail, assurance chômage : même combat !
Les associations de chômeurs et chômeuses et les intermittent-
es sont présents dans les mobilisations pour le
retrait de la loi travail. Le combat pour leurs droits nous
concernent aussi toutes et tous.
Des Assemblées générales des intermittent-es se tiennent
et des actions sont prévues dans les prochaines semaines.
Les revendications défendues en 2014 sont
toujours les mêmes : retour à un annexe unique pour les
artistes et technicien-nes, ouverture des droits sur la
base de 507 heures sur 12 mois, prise en compte des
heures faites au titre de l’éducation artistique…
Pour le régime général, avec les associations de chômeurs
et précaires, nous revendiquons :
- l’indemnisation et la revalorisation pour toutes les
formes de chômage et de précarité,
- la garantie d’un revenu personnel décent et la continuité
des droits sociaux,
- le libre choix de son emploi et de sa formation,
- l’augmentation du taux de cotisation des employeurs,
la sur-cotisation des employeurs sur les contrats courts,
l’élargissement du financement aux profits et aux dividendes
des actionnaires.
Un revenu c’est un dû, un emploi c’est un droit
Licencier plus facilement, contraindre les chômeurs et chômeuses à accepter des emplois moins
payés. Et pour cela réduire l’indemnisation du chômage, orienter les salaires à la baisse pour le
plus grand profit du patronat... Voilà l’objectif ! La cupidité n’a pas de limite : des profits toujours
plus grands vont se cacher dans les paradis fiscaux pour des rentiers de plus en plus riches. Le
paradis s’appelle aujourd’hui Panama, mais d’autres s’appellent Jersey, Îles Vierges, Singapour,
Luxembourg, La City... et d’autres noms de puissants y figurent. Qu’on ne nous dise pas aujourd’hui
que l’argent manque et que nous devons faire des efforts pour la compétitivité !
Tout pour le retrait...
Contre la loi travail et son double, le régime d’assurance chômage, nous continuons la mobilisation
: le 14, le 20, le 28 tous et toutes en grève pour bloquer l’économie et la nuit le jour tous et
toutes debout...
le tract :
Sur le site de Solidaires , les fiches et les documents qui essayent de faire le point sur les droits des salarié-es
VOIR EN LIGNE :
coronavirus au travail : les réponses aux questions
Votons et faisons voter Solidaires !
Les élections fonction publique ont débuté ce 29 novembre pour tou-te-s les agent-e-s de la fonction publique votant par voie électronique.
Cette période de vote s’étendra jusqu’au jeudi 6 décembre.
Pour ceux et celles qui votent à l’urne ou par correspondance, la date officielle est le 6 décembre.
Ces élections générales qui se déroulent tous les 4 ans couvrent l’ensemble des secteurs de la fonction publique.
Les premiers retours laissent déjà entrevoir de grandes difficultés notamment au Ministère de l’Education (mais pas que) où le scrutin a été suspendu pour plusieurs heures dès la première journée.
Les inquiétudes relayées par Solidaires concernant la mise en place du vote électronique, qui a été confiée à des sociétés privées s’avèrent malheureusement justes dès le premier jour d’élections : impossibilité de voter pour cause de serveur inaccessible par exemple, dysfonctionnements en séries ne permettant pas de s’assurer d’avoir voté pour la liste souhaitée...
Les dysfonctionnements nombreux des modalités de vote électronique montrent que le processus n’a pas été pris en charge par les ministères, administrations et autres établissements avec le sérieux, la rigueur et les moyens qui doivent entourer des élections.
L’enjeu de la participation dans ces élections est un véritable enjeu de démocratie.
Il est indispensable que tout soit mis en oeuvre sans délai afin que les élections puissent se dérouler dans tous les secteurs dans les meilleures conditions afin que les agent-e-s puissent exercer leur droit sans être découragés.
Il est également indispensable que soit anticipées les difficultés qui pourraient intervenir sur l’Île de La Réunion, compte tenu des mouvements sociaux en cours.
Nous, les 25 habitants de la maison des Trois paroisses où nous avons élu domicile, sommes convoqués au tribunal d’instance de Coubertin à Angers (49) à 14 heure ce jeudi 21 avril 2016.
Le Conseil départemental de Maine et Loire, censé aider les familles en difficulté et protéger l’enfance en danger, exige notre expulsion de la maison avec un recours à la Force publique si nécessaire.
La suite ici
A l’occasion de la réunion du Réseau européen des syndicats alternatifs et de base qui s’est tenue à Toulouse, Loïc de Solidaires 31 a réalisé cet interview de notre camarade de TIE-Allemagne (Transnationals Information Exchange), qui revient sur le contexte social (chômage, précarité...), les luttes syndicales, le racisme... Cet interview date de mi-novembre mais son contenu demeure d’actualité et représente un tour d’horizon intéressant.
Fonction publique : votez Solidaires le 4 décembre par Solidairesnational