Interdiction de manifester :
L’Etat d’urgence sert à nouveau de prétexte pour (tenter de)
museler la contestation sociale
Un nouveau pas dans l’atteinte aux libertés démocratiques vient d’être franchi par le gouvernement : des
interdictions de manifestations sont signifiées par la préfecture de Paris, depuis le samedi 14 mai, à plusieurs
personnes à qui il est reproché « d’avoir été remarquées, à de nombreuses reprises, lors des manifestations contre
les violences policières et le projet de réforme du Code du travail » alors que « ces manifestations ont dégénéré en
troubles graves à l’ordre public ».
Mais, oui, nous sommes nombreux/ses dans ce cas, nous sommes des centaines de milliers à être descendues dans la rue pour refuser un projet de régression sociale, nous sommes des dizaines de milliers à avoir participé à des manifestations à Paris, Lille, Marseille, Nantes, Rennes… et à avoir vu et souvent vécu les violences policières.
Depuis le début de la contestation contre son projet de loi travail, le gouvernement joue la carte de la répression et de l’escalade policières, et tente de mettre en place la division entre manifestant-es. L’Union syndicale Solidaires dénonce cette politique dangereuse.
Cette nouvelle attaque contre le droit de manifester, qui s’appuie sur la loi sur l’Etat d’urgence, comme cela avait déjà été le cas lors de la Cop 21, est un scandale et justifie notre exigence de la fin de cet état d’exception.
Face à un projet de loi porteur de graves régressions sociales, face à une gestion policière de la contestation et face à un gouvernement qui entend passer en force, l’Union syndicale Solidaires appelle à amplifier la mobilisation,dans les entreprises, les services, les lieux d’étude et dans les rues !
Plus que jamais, debout la nuit, le jour, dans la grève, dans la rue, jusqu’au retrait de la Loi Travail !
Paris, le 16 mai 2016
Sur le site de Solidaires , les fiches et les documents qui essayent de faire le point sur les droits des salarié-es
VOIR EN LIGNE :
coronavirus au travail : les réponses aux questions
Votons et faisons voter Solidaires !
Les élections fonction publique ont débuté ce 29 novembre pour tou-te-s les agent-e-s de la fonction publique votant par voie électronique.
Cette période de vote s’étendra jusqu’au jeudi 6 décembre.
Pour ceux et celles qui votent à l’urne ou par correspondance, la date officielle est le 6 décembre.
Ces élections générales qui se déroulent tous les 4 ans couvrent l’ensemble des secteurs de la fonction publique.
Les premiers retours laissent déjà entrevoir de grandes difficultés notamment au Ministère de l’Education (mais pas que) où le scrutin a été suspendu pour plusieurs heures dès la première journée.
Les inquiétudes relayées par Solidaires concernant la mise en place du vote électronique, qui a été confiée à des sociétés privées s’avèrent malheureusement justes dès le premier jour d’élections : impossibilité de voter pour cause de serveur inaccessible par exemple, dysfonctionnements en séries ne permettant pas de s’assurer d’avoir voté pour la liste souhaitée...
Les dysfonctionnements nombreux des modalités de vote électronique montrent que le processus n’a pas été pris en charge par les ministères, administrations et autres établissements avec le sérieux, la rigueur et les moyens qui doivent entourer des élections.
L’enjeu de la participation dans ces élections est un véritable enjeu de démocratie.
Il est indispensable que tout soit mis en oeuvre sans délai afin que les élections puissent se dérouler dans tous les secteurs dans les meilleures conditions afin que les agent-e-s puissent exercer leur droit sans être découragés.
Il est également indispensable que soit anticipées les difficultés qui pourraient intervenir sur l’Île de La Réunion, compte tenu des mouvements sociaux en cours.
Nous, les 25 habitants de la maison des Trois paroisses où nous avons élu domicile, sommes convoqués au tribunal d’instance de Coubertin à Angers (49) à 14 heure ce jeudi 21 avril 2016.
Le Conseil départemental de Maine et Loire, censé aider les familles en difficulté et protéger l’enfance en danger, exige notre expulsion de la maison avec un recours à la Force publique si nécessaire.
La suite ici
A l’occasion de la réunion du Réseau européen des syndicats alternatifs et de base qui s’est tenue à Toulouse, Loïc de Solidaires 31 a réalisé cet interview de notre camarade de TIE-Allemagne (Transnationals Information Exchange), qui revient sur le contexte social (chômage, précarité...), les luttes syndicales, le racisme... Cet interview date de mi-novembre mais son contenu demeure d’actualité et représente un tour d’horizon intéressant.
Fonction publique : votez Solidaires le 4 décembre par Solidairesnational