Le 5 juin 2025 à 19h30 - Entrée libre, Bourse du travail - 14 Place Imbach 49100 Angers
Et si on prenait le temps de parler conso. De quoi parle-t-on, de quelle.s conso.s ?
De conduites addictives ? D’addictions ?
Pourquoi consomme-t-on ? Pour affronter les difficultés ? La mission syndicale est-elle toujours aisée ?
Et qu’en dit la loi ?
Et notre bien-être, notre santé dans tout ça ?
L’objectif de ce temps de rencontre est de parler de nos représentations autour des consommations de psychotropes, ce qui nous motive à consommer (quand, comment, pourquoi ?), de rappeler le cadre règlementaire et de faire un lien entre addictions et travail.
Cette soirée est animée par des professionnelles de l’Association Ligérienne d’Addictologie (ALIA 49)
MACRON RECOIT LES « PARTENAIRES SOCIAUX » : SOLIDAIRES N’IRA PAS !
A 19h30 dimanche soir, l’Union syndicale Solidaires a reçu une invitation du Président de la République nous conviant « à une réunion avec les forces politiques, territoriales, économiques et sociales en présence du Premier Ministre et des membres du Gouvernement », annoncée à grands renforts de publicité, demain matin, lundi 10 décembre.
L’Union syndicale Solidaires ne se rendra pas à cette invitation.
Bien sûr, nous aurions beaucoup de choses à dire au président et à son gouvernement
Nous aurions beaucoup de choses à dénoncer et en premier lieu la répression qui a eu lieu samedi contre la colère sociale qui s’exprimait et les nombreuses arrestations arbitraires.
Nous aurions également à rappeler de nombreuses revendications portées par l’ensemble du mouvement social depuis des années. Le gouvernement et le président connaissent nos revendications, nous avons eu l’occasion de les remettre au premier ministre au cours des deux rencontres que nous avons eu depuis mai 2017.
Mais nous ne pensons pas que dans cette période, le rôle des organisations syndicales soit de « discuter » avec un président et un gouvernement aux abois, alors même que des centaines de personnes sont encore en détention pour simplement avoir voulu manifester contre la politique de ceux qui nous invitent à discuter.
Alors que la fébrilité du pouvoir est palpable, que les mobilisations sociales et lycéennes interviennent à un moment clé pour l’économie française, il ne saurait être question pour nous de cautionner cette volonté gouvernementale visant à afficher une posture d’unité nationale afin de légitimer sa politique et sa "gestion" actuelle de la crise. Il ne peut pas non plus être question de se substituer à celles et ceux qui se mobilisent depuis plusieurs semaines, jours et nuits et subissent une répression policière importante.
Nous n’intégrerons pas le plan de communication de la start up nation.
Pour l’Union syndicale Solidaires, le rôle des organisations syndicales est de travailler à la convergence des colères, pour une transformation radicale de la société, une véritable justice sociale et un autre partage des richesses.
C’est dans cet esprit que l’Union syndicale Solidaires a déposé un préavis de grève dans la fonction publique prenant effet lundi matin et propose aux secteurs mobilisés d’entrer dans la grève pour un affrontement global avec la politique capitaliste portée par Macron et ses semblables.
Les violences contre la jeunesse sont inacceptables !!
La mobilisation lycéenne, contre ParcoursSup et les réformes Blanquer, est croissante de jour en jour.
Face à cette mobilisation, l’Etat a décidé de répondre par la violence : matraquage, gazage, utilisation de flashball et autres "LBD" (lanceur de balle de défense).
Les arrestations hallucinantes et militaires des lycéen.nes par les forces de l’ordre à Mantes-La-Jolie sont gravissimes et inacceptables. Et qu’en est-il des endroits où nous n’avons pas d’images ? Cette situation est révélatrice d’une culture de la violence contre la jeunesse, à l’œuvre quotidiennement dans les quartiers populaires.
Le gouvernement doit stopper net ces violences. Il porte la lourde responsabilité de toutes les blessures et mutilations !
Il doit entendre les revendications légitimes des lycéennes et lycéens mais aussi celles croissantes dans les universités.
32 ans après l’assassinat de Malik Oussekine, nous n’oublions pas ce que peuvent être les méthodes du pouvoir pour réprimer le mouvement de la jeunesse.
Solidaires est aux côté des lycéennes et lycéens qui se mobilisent et soutient également la mobilisation croissante dans les universités, en particulier contre la hausse des frais d’inscription pour les étrangères et étrangers.
Le fond de l’air est à la révolte……et le pouvoir politique paraît fébrile et débordé !
Nous exigeons :
✓ Un SMIC à 1800 € brut
✓ Une justice fiscale
o Rétablir l’ISF
o Lutter contre l’évasion fiscale
✓ Une fiscalité écologique
o Taxer le transport aérien et maritime
o Les véhicules de luxe polluants
✓ Des logements dignes à des prix accessibles
✓ Des transports publics gratuits
✓ Des services publics
✓ Des emplois et des commerces de proximité…
SUD Industrie 49 appelle à participer massivement aux
mobilisations des « gilets jaunes » notamment le 8 décembre 2018
Sans drapeau… Sans étiquette……car nous sommes tous dans la même galère !
Le climat social est actuellement explosif, et le monde éducatif y a toute sa part :
• Dans notre secteur, les lycéen-ne-s sont fortement mobilisé-e-s depuis le vendredi 4 décembre. La mobilisation prend de l’ampleur, et SUD éducation appelle les personnels à rejoindre les lycéen-ne-s dans les mobilisations dès le 7 décembre. SUD éducation dénonce sans réserve la violence policière qui met
en danger la vie et l’intégrité physique des lycéen-ne-s.
Localement, dans le 49, une AG inter-établissements aura lieu, le mercredi 12 décembre 16h30 à la bourse du travail d’Angers, à l’appel des collègues de Joachim du Bellay, pour mettre en débat une action d’envergure contre la réforme du lycée, au niveau d’Angers et dans le 49.
Sud éducation 49 appelle tous les personnels à participer à cette AG
inter-établissements le mercredi 12 décembre 16h30 à la bourse du travail d’Angers. Par ailleurs, la fédération SUD Education appelle d’ores et déjà à la
grève le 14 décembre, et tous les personnels et initiatives locales sont
couverts dès aujourd’hui par le préavis permanent de SUD éducation.
L’Union syndicale Solidaires n’a pas signé aujourd’hui le texte rendu public par toutes les autres organisations syndicales à la suite d’une réunion qui s’est tenue ce matin.
Pour Solidaires il n’est pas possible : - de décider qu’il est urgent de ne rien faire - de s’engager dans des négociations à leur sens ouvertes par le gouvernement - de condamner uniquement « les formes de violence dans l’expression des revendications ».
Cette déclaration des syndicats d’aujourd’hui est hors sol.
La colère sociale exprimée depuis plusieurs semaines par les gilets jaunes et les maigres reculs consentis ne peuvent être transformés en « négociations » de circonstances voulues par le gouvernement.
Cette colère n’est plus canalisable par de faux semblants. Nous avons proposé aux autres syndicats de construire rapidement une journée de grève générale pour peser dans le rapport de force et arracher des augmentations de salaire et des droits sociaux. Notre proposition est restée lettre morte. Une posture d’unité syndicale qui n’évoquent pas les violences subies par les manifestant-es depuis plusieurs années, et encore plus gravement depuis les dernières semaines, est inconcevable pour Solidaires.
Nous portons et continuerons à porter dans le champ syndical la parole de ceux et celles qui considèrent que la construction de convergence de luttes entre les lycéen-nes, retraité-es, étudiant-es, salarié-es précaires, chômeur-euses, et toutes celles et ceux qui se battent pour la justice sociale, la justice environnementale est à mener. Nous appelons dès le 8 décembre à réaliser la convergence entre alarmes climatiques et sociales en étant présent-es dans la rue. Nous appelons à amplifier les mobilisations dans les secteurs où elles sont en cours, notamment par la grève, nous sommes aux côtés de celles et ceux qui, partout aujourd’hui, exigent la justice sociale.
Notre Union syndicale met à disposition son outil syndical partout où cela sera jugé utile.