Communiqué de Solidaires sur les privatisations suite à la déclaration de Jean-Marc Ayrault.
Le Premier ministre a indiqué dimanche que le gouvernement envisage de « réduire la participation de l’Etat dans le capital d’un certain nombre d’entreprises publiques ». Il tente de nous faire croire que ce sera une bonne chose pour l’économie française.
Depuis 1986, la liste est très longue des entreprises publiques privatisées, totalement pour la plupart, partiellement pour certaines. C’est d’ailleurs le gouvernement PS/PCF/Verts de L. Jospin, de 1997 à 2002 qui en a commis le plus.
Les privatisations, mêmes rebaptisées « ouverture du capital », ont toujours des conséquences négatives pour la population : les actionnaires privés n’ont que faire des besoins collectifs, seuls leurs profits personnels les intéressent. Ces privatisations servent aussi à remettre en cause les droits du personnel et à tirer vers le bas les droits de tous les travailleurs/ses.
Nous voulons un autre partage des richesses
S’il s’agit de chercher de l’argent pour répondre aux besoins sociaux, pour revaloriser les allocations chômage, les minima sociaux, les salaires et les retraites, il y a une autre solution : imposer un autre partage des richesses, en finir avec ce système où la richesse produite par les salarié-es est volée par celles et ceux qui les exploitent.
Pour cela, il faut rompre avec les politiques menées depuis des décennies. Il faut assumer un affrontement direct avec le patronat, les actionnaires, les banquiers, avec tous les donneurs de leçons qui volent les Impôts et font prospérer les paradis fiscaux ; il faut une révolution fiscale, progressive et redistributive.
De l’argent, il y en a ! Le patrimoine professionnel de Bernard Arnault, patron de LVMH, représente 21,2 milliards d’euros. Il faudrait à un-e smicard-e 1,6 million d’années pour gagner cette somme. Et encore il ne s’agit que de son patrimoine professionnel…
Liquider les dernières entreprises publiques est une mauvaise solution.
C’est encore une fois socialiser les pertes et privatiser les profits ! C’est détruire toute possibilité de garantir les biens communs fondamentaux.
Inversons la tendance, une autre organisation de la société est possible.
Nous ne sommes pas obligé-es de travailler pour le seul profit d’une minorité ; réduisons le temps de travail (et pas les salaires !) de tous et toutes pour éliminer le chômage.
Prenons nos affaires en mains !
5 mai 2013
Sur le site de Solidaires , les fiches et les documents qui essayent de faire le point sur les droits des salarié-es
VOIR EN LIGNE :
coronavirus au travail : les réponses aux questions
Votons et faisons voter Solidaires !
Les élections fonction publique ont débuté ce 29 novembre pour tou-te-s les agent-e-s de la fonction publique votant par voie électronique.
Cette période de vote s’étendra jusqu’au jeudi 6 décembre.
Pour ceux et celles qui votent à l’urne ou par correspondance, la date officielle est le 6 décembre.
Ces élections générales qui se déroulent tous les 4 ans couvrent l’ensemble des secteurs de la fonction publique.
Les premiers retours laissent déjà entrevoir de grandes difficultés notamment au Ministère de l’Education (mais pas que) où le scrutin a été suspendu pour plusieurs heures dès la première journée.
Les inquiétudes relayées par Solidaires concernant la mise en place du vote électronique, qui a été confiée à des sociétés privées s’avèrent malheureusement justes dès le premier jour d’élections : impossibilité de voter pour cause de serveur inaccessible par exemple, dysfonctionnements en séries ne permettant pas de s’assurer d’avoir voté pour la liste souhaitée...
Les dysfonctionnements nombreux des modalités de vote électronique montrent que le processus n’a pas été pris en charge par les ministères, administrations et autres établissements avec le sérieux, la rigueur et les moyens qui doivent entourer des élections.
L’enjeu de la participation dans ces élections est un véritable enjeu de démocratie.
Il est indispensable que tout soit mis en oeuvre sans délai afin que les élections puissent se dérouler dans tous les secteurs dans les meilleures conditions afin que les agent-e-s puissent exercer leur droit sans être découragés.
Il est également indispensable que soit anticipées les difficultés qui pourraient intervenir sur l’Île de La Réunion, compte tenu des mouvements sociaux en cours.
Nous, les 25 habitants de la maison des Trois paroisses où nous avons élu domicile, sommes convoqués au tribunal d’instance de Coubertin à Angers (49) à 14 heure ce jeudi 21 avril 2016.
Le Conseil départemental de Maine et Loire, censé aider les familles en difficulté et protéger l’enfance en danger, exige notre expulsion de la maison avec un recours à la Force publique si nécessaire.
La suite ici
A l’occasion de la réunion du Réseau européen des syndicats alternatifs et de base qui s’est tenue à Toulouse, Loïc de Solidaires 31 a réalisé cet interview de notre camarade de TIE-Allemagne (Transnationals Information Exchange), qui revient sur le contexte social (chômage, précarité...), les luttes syndicales, le racisme... Cet interview date de mi-novembre mais son contenu demeure d’actualité et représente un tour d’horizon intéressant.
Fonction publique : votez Solidaires le 4 décembre par Solidairesnational