Communiqué de presse des syndicats SUD, FO, CGT du CHU d’Angers . Urgences du CHU d’Angers en grève depuis le 2 mai,
sous effectifs encore ce week-end, un évènement dramatique,
la Direction doit réagir immédiatement !
Angers le 17 juin 2019
Ce Samedi 15 juin, à l’accueil des urgences du CHU, un événement dramatique s’est produit plongeant l’équipe, pour la seconde fois en quelques mois, dans l’effroi. L’absence de prise en charge d’un patient valide faute d’infirmière disponible (occupée avec un autre patient) se présentant à l’accueil, a eu pour conséquence son départ vers un autre établissement. Son décès a eu lieu pendant le transport dans son véhicule. A notre connaissance, ces faits ont donnés suite à deux alertes à la Direction ainsi que d’une plainte.
Ce samedi à 18h30 l’infirmière remplaçante termine sa journée de 12h, sa collègue infirmière se retrouve seule à l’accueil jusqu’à 21h20 alors que l’organisation de travail prévoit normalement 2 Infirmières d’accueil et 1 Aide-Soignante sur l’équipe du soir.
Cet évènement se produit dans un contexte de manque d’effectif dénoncé depuis de nombreux mois.
Le vendredi 14 juin 2019, le Comité de Grève des Urgences du CHU d’Angers, publiait son 12ème communiqué (pour rappel, en pièce jointe de ce mail). Le Comité alertait à nouveau sur les conditions de travail et particulièrement sur le non remplacement du week-end à venir de collègues Infirmières et Aides-Soignants absentes pour raison de santé (pour certains programmés depuis plusieurs semaines !)
Extrait :
« Au CHU d’Angers nous condamnons fermement les rappels à domicile, l’absence d’anticipation des arrêts programmés depuis des semaines entrainant pour ce weekend (15 et 16 juin), le manque de deux aides-soignantes ainsi que trois infirmières !! »
Ce même jour, un nouveau courrier était adressé par le Comité de Grève à la Directrice Générale du CHU demandant à nouveau l’ouverture de réelles négociations afin de sortir de la situation de crise du service des Urgences.
La réponse de la Direction face à la grève des collègues des Urgences du CHU depuis le 2 mai, reste à l’heure actuelle sans réponse adaptée ni avancée notable. Le manque d’effectif reste criant et le non remplacement de collègues absents et mets en jeu la sécurité des collègues comme des usagers.
Pour les syndicats SUD, FO, CGT, cette situation dramatique illustre le dysfonctionnement des Urgences lié exclusivement, dans ce cas précis, à un nombre de personnel présent très en deçà des effectifs prévus afin de garantir la sécurité des prises en charges des usagers. En aucun cas la responsabilité des collègues Administratives et Soignantes ne peut être engagée dans cette situation.
Les Syndicats SUD, FO, CGT ont déposé ce jour, lundi 17 juin, un droit d’alerte au CHSCT (comité d’Hygiène et de sécurité).
Les Syndicats SUD, FO, CGT apportent leur soutien à la famille frappé par cet évènement dramatique.
Contact :
SUD M. LEMAIRE 06 82 05 65 81 / FO M. DUBOURG 07 62 70 23 21/ CGT Me BOUTIN 02 41 35 32 20
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit