Olivier ROSAY, secrétaire départemental de SUD Postaux Paris passera mercredi 15 décembre en conseil central de discipline.
La Poste demande la révocation ! Signez la pétition en soutien !
Le changement de statut de La Poste opéré au 1er mars dernier révèle bien aujourd’hui les effets d’une politique de privatisation entamée depuis de nombreuses années, casse complète du service public, durcissement des relations sociales, mal vivre au travail et élimination des agents non rentables et de tout opposant à cette politique. Dans ce contexte, le mécontentement du personnel de La Poste s’accroit et occasionne régulièrement des conflits, la plupart liés aux mauvaises conditions de travail et aux suppressions d’emplois.
Parallèlement, l’exercice du droit syndical subit dans l’entreprise depuis quelques années des attaques sans précédent. La répression touche de plus en plus durement le personnel gréviste et les militants syndicaux qui animent les luttes et portent les revendications des personnels.
En mai 2005, La Poste demandait l’intervention du GIPN à l’encontre de militants syndicaux SUD et CGT du centre de tri de Bordeaux Bègles et les poursuivait ensuite en correctionnelle. Ils ont comparu en audience au TGI de Bordeaux le 5 novembre dernier. Cet été encore, à l’issue d’un long conflit social touchant 3 centres de distribution du courrier dans les Hauts de Seine, La Poste portait plainte en pénal contre 16 grévistes et demandait le licenciement pour un représentant départemental du syndicat SUD PTT 92 et des mises à pied de un et deux ans pour deux autres représentants départementaux de ce syndicat.
La Poste franchit aujourd’hui un seuil supplémentaire dans la répression anti-syndicale en demandant la révocation d’Olivier ROSAY, secrétaire départemental du syndicat SUD postaux Paris, ce qui constitue la plus lourde des sanctions prévues à l’encontre des fonctionnaires. La Poste reproche à Olivier ROSAY principalement des prises de parole "non autorisées" dans des centres postaux ainsi que d’avoir soutenu au nom de SUD PTT une manifestation de salariés d’une société de distribution du courrier qui faisait faillite en octobre 2009, Alternative Post. Les salariés laissés sur le carreau avaient bloqué un centre de tri postal dans le 18ème arrondissement pour y demander leur embauche, La Poste récupérant l’intégralité du trafic et du chiffre d’affaire.
Olivier ROSAY est donc victime aujourd’hui de délit de solidarité et d’une politique visant à étouffer toute velléité de résistance des postiers et de leurs organisations syndicales.
Face aux enjeux qui se présentent aujourd’hui, nous refusons la répression anti syndicale à La Poste, nous intervenons pour la défense de la liberté d’expression, la sauvegarde du service public postal. Nous demandons l’arrêt des poursuites disciplinaires à l’encontre d’Olivier ROSAY, secrétaire départemental du syndicat SUD postaux Paris.
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit