L’Union syndicale solidaires 49 a appris récemment l’installation d’un nouveau local d’extrême-droite à proximité de la Bourse du Travail d’Angers, au 31 de la rue du Cornet.
Qu’il soit à proximité de notre Bourse du Travail, en centre-ville ou dans un autre quartier ; cela ne change rien pour nous !
L’extrême droite est un ennemi mortel pour les travailleurs et les travailleuses !
Malgré le masque prétendument social qu’il peut parfois arborer, le fascisme est toujours in-fine une réponse dévoyée à la lutte des classes. Une lutte entre celles et ceux qui produisent les richesses sociales, économiques, culturelles et celles et ceux qui en profitent.
Les groupes d’extrême droite se sont toujours mis au service des riches, des puissants et ce, contre les plus pauvres, les précaires, les immigré·es, les femmes, etc. Il n’y a qu’à voir le pedigree des membres de l’Alvarium pour s’apercevoir qu’il n’y a rien de populaire dans ce mouvement. Ils et elles sont toutes et tous issu·es de la bourgeoisie et de la vieille aristocratie locale, celle qui possède des terres, celle qui a des réseaux chez les puissants, celle qui vit depuis des siècles du travail des autres. Et le fait de travailler à l’usine pour « se frotter » au peuple ne fait pas d’eux·elles des prolétaires, loin de là.
Nous n’oublierons pas notre camarade Clément Méric, membre de Solidaires Étudiant-e-s, assassiné par des nervis d’extrême droite ; nous n’oublierons pas notre camarade de SUD PTT blessé par l’extrême droite lors de l’acte XI des Gilets Jaunes à Paris.
Nous pourrions hélas multiplier les exemples. L’extrême droite, sous toutes ses formes, tue et assassine partout dans le monde.
Notre organisation syndicale lutte au quotidien dans les entreprises, dans les services, sur nos lieux de vie, contre tous les mouvements d’extrême droite, le nationalisme, le complotisme, l’obscurantisme.
Nous refusons de banaliser les idées et les actes de l’extrême droite.
Nous n’oublierons pas que certain·es militant·es de l’alvarium sont parti·es en Syrie dans le camp de la dictature syrienne ; nous n’oublierons pas leurs attaques contres des locaux associatifs alternatifs et/ou qui viennent en soutien aux migrant·es ; nous n’oublierons pas leurs multiples condamnations pour injures racistes et violences ; nous n’oublierons pas leur soutien à la Manif pour Tous et à tout ce que notre ville compte de plus réactionnaire et intégriste.
Nous sommes un Syndicat, nous défendons les travailleurs et travailleuses qu’elles que soient leurs origines géographiques et/ou leurs (non) pratiques religieuses.
Si nous refusons toute discrimination, nous refusons également la charité comme le propose ces militant·es d’extrême droite avec « leur soupe » et le slogan qu’ils véhiculent « les nôtres avant les autres ».
Nous préférons de loin la Solidarité, l’Entr’Aide, l’Égalité, la Justice sociale !
L’Union syndicale solidaires 49
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit