3 décembre 2015
Le PDF
Buvons un coup ou plus !
Fête de la laïcité
Le 9 décembre, date anniversaire de la loi de séparation de l’Église et de l’État , aura lieu la fête de la laïcité.
De multiples manifestations à travers tout le département marqueront cette journée. Attention, ça commence ce week end...
Il est fondamental de ne pas laisser s’installer le dévoiement de la laïcité et son instrumentalisation comme arme de division ou de stigmatisation.
Nouvelle inattendue
Remplacement : épuisement du stock !
A la surprise générale, le jeu des chaises musicales recommence avec les remplaçant-e-s. Ainsi, cette semaine, dans une école deux collègues étaient absentes. Une toute la semaine qui a été remplacée un jour mais pas le suivant et une autre, qui effectue un remplacement longue durée depuis la rentrée et jusqu’en avril, qui a été "déplacée" pour une journée dans une autre école... Dans une autre école de 3 classes, 2 enseignants étaient absents mercredi, l’un pour la matinée, l’autre pour toute la fin de la période, le premier n’a pas été remplacé, le second l’est jusqu’à demain… Une troisième se retrouve à répartir les élèves faute de remplaçant-e… Vivement que le père Noël apporte des remplaçant-e-s au DASEN !
À en perdre sa chemise...
Précarité : la course à l’échalote !
Les assistant-e-s administratifs de la Plateforme de Suivi et d’Appui aux Décrocheurs (PSAD) embauché-e-s par le Groupement d’Intérêt Public (GIP) de l’Académie de Nantes ont eu la désagréable surprise d’apprendre le non-renouvellement de leur CDD. Fautes professionnelles généralisées ? Fin des financements ? Non ! seulement un remplacement de ces contractuels de droit public par des contrats aidés (CUI-CAE) de droit privé. Avantage pour nos patrons ? Un coût deux fois moins élevé (vive les exonérations de cotisations sociales !). Pour les salarié-e-s ? une mise en concurrence généralisée entre précaires de différents statuts.
SUD éducation 49 dénonce cet abus manifeste dans l’utilisation des contrats aidés afin de remplacer des salarié-e-s déjà en poste dans le seul but de réduire les coûts !A l’heure où le Ministère de l’Éducation Nationale fait de la lutte contre le décrochage scolaire une de ses priorités, le service public aurait tout à gagner au maintien de personnels formés et stables. On ne lutte pas contre le décrochage scolaire avec une précarité généralisée parmi le personnel chargé de cette mission.
Au CIO d’Angers (où travaillent les administratifs PSAD), les syndicats bougent et soutiennent la collègue concernée ; SUD demande au GIP de l’Académie de Nantes de revenir sur sa décision et de maintenir les collègues dans leur emploi a minima aux mêmes conditions que précédemment.
PRECARITE BASTA ! De vrais emplois pour les contractuels !
Formation syndicale
Assistant-e-s d’Éducation (AED) : des droits à connaître pour les faire appliquer !
SUD éducation 49 organise son stage annuel à destination des Assistant-e-s d’Éducation (AED) des collèges et lycées du Maine-et-Loire.
Le 21 janvier 2016 de 9h à 17h à la Bourse du travail d’Angers.
Inscription avant le 18 décembre
Au programme : le fonctionnement d’une vie scolaire, le contrat de travail, congés, absences, représentativité et droits syndicaux, conflits au travail, syndicalisme SUD et Solidaires...
La formation sera animée par des CPE et AED de SUD éducation.
La formation syndicale est un droit et de droit, qui ne s’use que si on ne s’en sert pas !
modalités d’inscription
État d’urgence, État répressif
Moins de libertés pour garantir la Liberté ?!
Voilà près de trois semaines que des cinglés ont commis de terribles attentats tuant au moins 130 personnes et en blessant 352 autres. Face à cette situation d’urgence, le gouvernement a décidé de prolonger l’état d’urgence jusqu’au 26 février (il serait déjà question de prolonger la prolongation…). Le législateur a voulu ainsi donner des moyens d’exception à la justice afin d’enquêter sur les attentats et d’avorter toute nouvelle tentative. Ainsi, le ministre de l’intérieur communique régulièrement des chiffres pour attester de l’efficacité de l’état d’exception dans la lutte contre le terrorisme : 2235 perquisitions administratives, 263 interpellations, 232 gardes à vue, 334 armes saisies dont 145 longues et 34 armes de guerres, 330 assignations à résidence, 3 mosquées fermées et 346 procédures judiciaires. Mais aucune enquête judiciaire ouverte auprès du parquet anti-terroriste à la suite de ces perquisitions. En d’autres termes, les 2235 perquisitions administratives n’ont pas permis de faire avancer la lutte contre le terrorisme. En revanche, cela a permis d’assigner à résidence 26 militants écologistes le temps de la COP 21, 208 militants climatiques ont été interpellés lors du rassemblement du 28 novembre place de la République à Paris…vidéo Taranis news
Bref, les exemples ne manquent pas. Un petit dernier pour la route
Plus que jamais, continuons à œuvrer pour l’émancipation et la justice sociale, contre une société qui produit de l’exclusion, de la précarité, de la misère et de la violence. Notre place est au côté des forces du mouvement social et des peuples qui luttent pour leur liberté et le progrès social dans le monde.
Notre combat pour la justice sociale est légitime et doit être poursuivi quelles que soient les circonstances. À la haine et à la peur, opposons la solidarité et l’action collective. Le dernier communiqué fédéral.
Urgence climatique
Monsieur le Président, pour la COP21 : : abandonnez l’aéroport de Notre-Dame des Landes
Aux conférences de l’ONU sur le climat, les discours enflammées cachent souvent la faiblesse des actes. La COP21 n’échappe pas à cette règle.
Alors que le Président de la République invite des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement à agir rapidement pour éviter le crash climatique, son premier ministre s’entête à défendre le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes.
N’est il pas incohérent de vouloir un accord international divisant nos émissions de gaz à effet de serre par quatre tout en défendant des projets locaux ayant une incidence significative sur nos émissions de CO2 ?
Cet aéroport est justifié au nom d’un bien hypothétique triplement du trafic aérien d’ici à 2050 !
A l’évidence, pour avoir une réelle influence sur le dérèglement climatique, la COP21 doit amener le gouvernement Français à montrer l’exemple en abandonnant le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes.
Penser globalement, c’est bien... Agir localement, c’est mieux !
5 bonnes raisons d’adhérer à SUD Éducation
le bulletin d’adhésion
Esther BILLAUD, Yoann CARRE, Jérôme HOEVE, Patrice LAMBERT, Olivier LORREYTE, Gilles SÉBARÉ ; co-bureaucrates du jeudi.
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit