Grève reconductible dans le 49 :
Tous et toutes en grève Lundi 25 mars !!!
Suite à l’appel intersyndical à la grève du mardi 19 mars, et à la mobilisation massive, notamment dans les écoles du département (plus de 120 écoles fermées ou impactées très majoritairement par la grève), l’Assemblée Générale de grévistes - qui a réuni plus de 300 collègues dans la salle Pelloutier - a majoritairement voté pour :
- la grève reconductible à compter de lundi 25 mars
- la tenue d’AG de secteurs partout où c’est possible d’ici lundi midi avec invitation des familles, en lien entre le premier et le second degré avec information massive des familles concernant la privatisation de l’école en cours
- une AG départementale se tiendra lundi, jour de grève à 14H Bourse du Travail d’Angers. Nous y discuterons de l’élargissement de la mobilisation et des moyens d’action pour gagner !
- de se servir des jours de grève pour élargir la grève en cherchant le soutien des parents d’élèves et diffuser partout dans les écoles, les collèges, les lycées qui ne sont pas encore en grève pour les inciter à nous rejoindre
Pour :
- le retrait du projet de loi Blanquer pour « l’école de la confiance » et de la loi de transformation de la fonction publique
- le retrait des réformes dans l’Education nationale : collège, lycée, parcoursup, lycée pro
- l’augmentation des salaires
- l’abandon de la réforme des retraites par points
AG de grévistes à la bourse du travail d’Angers Salle Pelloutier à 14h
La grève est reconduite aussi ailleurs !
En se mettant massivement en grève le 19 mars, les personnels, en particulier du premier degré, ont signifié au gouvernement leur refus des réformes en cours, et en particulier de la loi Blanquer, au cœur des mots d’ordre. Les taux de grévistes ont varié d’un quart des PE à plus de la moitié en fonction des départements, et ils ont été significatifs dans le second degré. Dans de nombreux départements, des assemblées générales ont réuni plus de cent grévistes, parfois jusqu’à plusieurs centaines. Que ce soit par le nombre de grévistes, le nombre de personnes en manifestation ou en Assemblée générale, cette mobilisation est le signe de la volonté de la construction d’un rapport de force majeur.
Des AG qui reconduisent la grève :
→ Loire Atlantique :
600 en AG : reconduction lundi 25/03
→ Puy-de-Dôme, Ain :
reconduction 28 et 29 mars
→ Bouches-du-Rhône :
reconduction mardi 26/03
→ Maine-et-Loire :
320 en AG, reconduction lundi 25
→ Deux-Sèvres :
reconduction mardi 26 → Seine-Maritime :
grève le 21 mars contre le projet de fusion des académies
→ Paris :
reconduction jeudi 28
→ Rhône :
reconduction jeudi 28
→ Somme :
nuit des établissements le 25
→ Ille-et-Vilaine :
reconduction le 27 mars
Pourquoi se mobiliser ?
Depuis plusieurs mois, un mouvement social de grande ampleur s’est construit, en dehors des structures syndicales. Les revendications des gilets jaunes pour une justice sociale et fiscale sont légitimes et depuis longtemps SUD éducation et Solidaires soutiennent ces mobilisations. La fonction publique, fondement de la solidarité, est malmenée et brutalisée depuis plusieurs décennies, par tous les gouvernements successifs.. Le gouvernement Macron va encore plus loin. Cette politique managériale, avec son projet de transformation de la fonction publique, en méprisant totalement les revendications exigeant plus d’éthique, de justice sociale et fiscale , vise définitivement à enterrer ce socle de solidarité. Il est plus qu’ urgent et nécessaire d’agir, massivement et collectivement, pour combattre ces réformes. Dans l’éducation, le ministre Blanquer essaie de faire passer une série de réformes qui explosent le cadre national de l’éducation dans notre pays. La réforme de Parcours Sup’, les réformes des lycées et lycées pro, les fusions d’écoles dans des établissements du second degré, les évaluations nationales, sont autant de mesures réactionnaires et libérales contre lesquelles il faut lutter. La loi dite de "l’école de la confiance" n’a la confiance que des banquiers et rentiers. Nous n’en voulons pas !
Mobilisons-nous pour stopper ces réformes réactionnaires, libérales et qui ne favorisent que les plus riches et augmentent les injustices.
Des actions sont déjà en cours dans le 49 pour étendre le mouvement :
AG
Jeudi 21 mars
12h AG Lycée Du Bellay Angers
Ag Collège Mermoz Angers
12h-14h Pause méridienne Secteur les ponts de cé : École Raymond Renard
17h secteur Trélazé la maraîchère
Vendredi 22 mars
12h Réunion Mermoz-École Primaire du quartier
17h Secteur Chalonnes-sur-Loire École Joubert
17h15 Secteur Avrillé : école de l’Aérodrome à Avrillé (mail Alexandre Bellanger, au carrefour entre l’avenue Maurice Mailfert et le chemin du bocage)
Samedi 23 mars
10h-12h Secteur Segré, Bourse du travali Segré
10h30 Saint-Aubin de Luigné, Réunion parents-enseignant.e.s
Lundi 25 mars
10h AG de secteur Segré, École de Saint-Martin-du-Bois
Actions
Actions menées en amont de la grève du 19 dans les écoles présentes à l’ag de st aubin du 15/03
affichage devant l’école, distribution d’un tract d’information en dehors de l’école « l’école Aujourd’hui/ Demain avec la loi Blanquer « école de la confiance »
Mise à l’ordre du jour du conseil d’école (chalonnes joubert)
Jeudi 21 mars
Angers : Grégoire Bordillon : Diffusion de tracts à la sortie de l’école
Retrouvez ces informations, ainsi que du matériel d’information, d’analyse, de mobilisation, sur notre site : http://sudeducation49.org/
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit