Communiqué de presse
Les conducteurs de train SNCF de la région des Pays de la Loire, poursuivent la grève à partir du vendredi 16 décembre à 19h. Le lundi 12 décembre, toutes les assemblées générales des conducteurs de train de la région des Pays de la Loire ont voté la poursuite de la grève entamée vendredi 9 Décembre. Les conducteurs de train revendiquent le maintien en grande partie de leur système actuel d’attribution des congés protocolaires. De plus, ils réclament des aménagements concernant leurs roulements de service et de repos qui se sont fortement dégradés depuis le changement du nouveau service d’hiver. Depuis plusieurs années, SUD Rail dénonce le manque flagrant de recrutement de conducteurs sans que les Directions, Régionales et Nationales, n’écoutent. Pire encore, celles-ci opèreront une tension des effectifs qui aurait pu se voir dès l’été 2015 si les lignes de St Gilles Croix de vie et Pornic avaient pu ouvrir comme prévu avant l’été 2015. Aujourd’hui, le constat est clair, il y a un manque important de conducteurs qui ne sera pas résorbé avant longtemps. M Stéphane Drilhole, DRH traction de la SNCF le reconnait lui-même dans les lignes du « Parisien », où il explique que la SNCF compte recruter 1000 nouveaux conducteurs pour ses trains. SUD Rail estime que les agents n’ont pas à payer la politique d’entreprise libérale consistant à tirer toujours vers le bas les conditions de vie et de travail. La Direction Régionale ne sachant pas comment se sortir de ce conflit, se sert de l’expérimentation de l’ouverture à la concurrence brandit par le président du conseil régional ou de l’arrivée des fêtes de fin d’année, pour faire porter la responsabilité sur les conducteurs de la gêne occasionnée aux voyageurs. SUD Rail tient à préciser que les préavis n’ont pas été déposés pour que les conducteurs passent les fêtes chez eux, comme le vilipendent certains membres de la Direction ! Ce n’est pas SUD Rail qui a choisi la date du changement de service annuel qui se trouve chaque année mi-décembre. La Direction Régionale n’a pas relancé les négociations cette semaine. Par conséquent, SUD Rail au sein de l’intersyndicale SUD Rail/CGT appelle les agents de conduite à se mobiliser tout le week-end et jusqu’au mardi 20 décembre 8h00. Des assemblées générales se tiendront sur les différents sites de la région, lundi 19 décembre à 9h30.
Contacts : Nantes 06 19 05 43 55 Le Mans 06 24 59 46 80
le communiqué en pdf :
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit