10 décembre 2015
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Ça y est, le François engage un nouveau nouveau plan numérique pour l’école. La version 2.0 de ce plan a vu accouché un partenariat 2.0 entre le MEN et Micro$oft© avec pour objectifs : la rédaction d’une charte de confiance pour respecter les données personnelles (après avoir collaboré avec le FBI, la signature de la charte Kaa ?) ; « l’accompagnement et la formation des acteurs et actrices du Plan Numérique à l’École utilisant les technologies Micro$oft » (pour les autres ben...) ; « la mise à disposition de l’écosystème Cloud de Micro$oft » ; « Micro$oft s’engage à accompagner la formation des enseignant-e-s » ; « Une aide de Micro$oft aux acteurs-trices français-es de l’e-Éducation ». Ce partenariat est d’autant plus navrant qu’il va à l’encontre des objectifs de l’école, et témoigne d’une absence de volonté politique de promouvoir la diffusion et l’appropriation par tou-te-s de la connaissance et des savoirs. Une volonté politique affirmée aurait pourtant pu mettre en avant des solutions en logiciel libre, respectueuses des libertés de chacun-e, des standards ouverts et de l’interopérabilité qui permettent aux élèves de progresser en informatique sans enfermement technologique. Cette proposition fait d’ailleurs partie des plus soutenues de la consultation sur l’avant projet de loi « République Numérique » d’Axelle Lemaire . L’école va devenir une fabrique d’inégalité, l’argent servant par la suite de discriminant dans le choix des logiciels et des services. Pour signer l’Appel pour l’interopérabilité dans l’Éducation nationale, yakacliquer.
« suite à notre échange téléphonique de ce jour, je vous confirme notre rendez vous ce lundi 7 décembre à 14h en salle des professeurs.
Ce sera l’occasion d’échanger et vous présenter les applications incontournables de la calculatrice TI 83 Premium CE, notre logiciel smartview, nos solutions de formation gratuite (en ligne ou dans votre lycée), le mode Examen… »
Quand c’est pas Micro$oft qui s’incruste, c’est Texas Instrument qui vient faire de la retape en salle des profs pour glisser ses calculettes dans les cartables des élèves.
Pourtant, l’École laïque offre aux élèves les conditions pour forger leur personnalité, exercer leur libre arbitre et faire l’apprentissage de la citoyenneté. Elle les protège de tout prosélytisme et de toute pression qui les empêcheraient de faire leurs propres choix. Autrement dit, les marchands de tout poil n’ont pas à mettre les pieds dans les écoles pour vendre leur camelote. Que dirait-on si les enseignant-e-s faisaient classe avec des T-shirts floqués « Avec Carrefour, je positive » ?
Madame la ministre est du même avis que le collectif Vigilance laïcité concernant le projet d’un nouveau collège public à BEAUPRÉAU. Elle préconise pour la rentrée 2016, « d’accueillir les collégiens dans les locaux du lycée, dans l’attente de la construction d’un nouveau collège. » Exonéré de loyer par la Région, le Département serait poussé une fois cette rentrée mixte actée à construire le nouveau collège PUBLIC d’ici deux à trois ans. Seul petit bémol, le conseil général n’a pas été destinataire de ce courrier...
Suite aux terribles attentats du 13 novembre dernier, la situation sécuritaire et répressive a pris une dimension particulière en France.
Le 24 novembre, le gouvernement a informé le Conseil de l’Europe de « sa décision de déroger à la Convention européenne des droits de l’Homme », donnant de nouveaux pouvoirs à la police en matière de perquisitions, surveillance électronique, et ce, sans avoir à passer par un-e juge.
Cette situation est inquiétante. D’autant plus que les motifs pouvant être invoqués pour perquisitionner un domicile ou assigner une personne à résidence dépassent de beaucoup la lutte contre le terrorisme "djihadiste", qui ne sert que de prétexte au déploiement de ces mesures. Ils permettent en fait, au gouvernement de s’en prendre aux mouvements contestant sa politique, que ce soit des syndicats de salarié-e-s, des collectifs écologistes ou de soutien aux migrant-e-s.
Une fois de plus, ces politiques répressives et antisociales, qui visent à détruire les libertés et les droits fondamentaux, ne font que le lit des idées d’extrême droite qui continuent à voir leur audience grandir dramatiquement en France. Nous appelons l’ensemble de la population, à venir se mobiliser pour la défense des libertés publiques, celles d’aller et venir, de manifester, du droit de grève, etc. Cette liberté d’expression à laquelle le gouvernement dit être attaché quand il est sous le feu médiatique, et qu’il bafoue par-derrière.
Nous exigeons :
L’arrêt immédiat de l’État d’urgence
La relaxe pour l’ensemble des inculpé-es du 29 novembre
Rassemblement samedi 19 décembre
15h – Place Imbach devant la bourse du travail
5 bonnes raisons d’adhérer à SUD Éducation
le bulletin d’adhésion
Esther BILLAUD, Yoann CARRE, Jérôme HOEVE, Patrice LAMBERT, Olivier LORREYTE, Gilles SÉBARÉ ; co-bureaucrates du jeudi.
Pour aider les salarié-es, les chômeurs/ses, les étudiant-es à faire valoir leurs droits dans une période difficile et d’attaques contre les droits de tous-tes.
Le Numéro Vert 0 805 37 21 34 fonctionne désormais du lundi au vendredi entre 11h et 14h}
A partir du lundi 30 mars à 9H00, l’Union syndicale Solidaires met en place un numéro vert d’appui syndical le 0 805 37 21 34.
Marche pour le climat 13 mars 2020 Angers
14h00 - place du ralliement
Nous sommes étudiant.es, lycéen.nes et collégien.nes, travailleur.se.s,
chômeur.se.s, retraité.e.s, et nous avons décidé de ne pas rester les bras croisés face au changement climatique et à l’effondrement de la biodiversité.
la suite du texte c’est ici :
Parce que les femmes partout dans le monde se lèvent et luttent pour l’égalité et leur émancipation, soyons les grandes gagnantes ce 7 mars.
Solidaires 49 soutien la marche du Collectif Emancipation et
appelle toutes les femmes, meuf, trans et lesbiennes à manifester le 07 Mars à Angers 19h00.
le tract complet :