COMMUNIQUÉ DE PRESSE Saint-Denis, le 15 mars 2018
La bataille du rail a commencé !!
Le gouvernement a confirmé dans son intégralité son « pacte ferroviaire », démontrant que la concertation avec les organisations syndicales n’était qu’une simple explication de texte sans réelle volonté. A cela, il a choisi la violence politique en passant par ordonnances pour imposer son projet.
Face à l’impopularité croissante de son acharnement sur les services publics et alors qu’il faut aller vite pour que les citoyens et les usagers ne prennent pas conscience du hold up sur le bien public en cours, le gouvernement choisi donc le passage en force !
Le gouvernement n’aborde pas la dette publique du système ferroviaire affectée dans les comptes de la SNCF alors que c’est aujourd’hui le vrai problème. Ce projet de pacte ferroviaire, c’est simplement définir les conditions dans lesquelles l’Etat va livrer, clés en main, les marchés TER, le matériel et les hommes… Dans les mains des grands groupes privés qui sans aucun investissement vont pouvoir venir faire des bénéfices sur l’argent public, avec le bien public !
Le Pacte Ferroviaire d’E.Phillipe, c’est un transfert aux régions des infrastructures ce qui va entrainer d’immenses inégalités territoriales, une dérégulation tarifaire et des fermetures de lignes en masse. C’est le désengagement de l’Etat du service public ferroviaire avec le passage en S.A de SNCF ; la filialisation du FRET : le transfert des salariés, du matériel, des ateliers … C’est un dépeçage en règle de l’entreprise publique au profit des groupes privés que propose le gouvernement Macron ;
En confirmant l’ouverture à la concurrence du TGV en Open Access, les nombreuses dessertes non rentables vont voir leurs prix augmenter et les collectivités seront mises à contribution si elles veulent garder leurs dessertes.
SUD-Rail en appelle à l’intervention des cheminots, des usagers, des associations et des élus pour faire entendre raison à ce gouvernement ; ce pacte ferroviaire n’est bon que pour les actionnaires au détriment de la collectivité et des salarié(e)s.
C’est la voie du rapport de force qu’a choisi le gouvernement, les cheminots y répondront avec détermination par un mouvement fort et reconductible pour exiger un monopole public du transport ferroviaire dans une entreprise unifiée ; le développement du report modal pour moins de camions et plus de FRET SNCF et la reprise intégrale par l’Etat de sa dette.
SUD-Rail appelle donc les usagers, les associations et les élus, à soutenir les cheminots en lutte !!
FEDERATION DES SYNDICATS DE TRAVAILLEURS DU RAIL
SOLIDAIRES, UNITAIRES, DEMOCRATIQUES
FEDERATION
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit