Le climat social est actuellement explosif, et le monde éducatif y a toute sa part :
• Dans notre secteur, les lycéen-ne-s sont fortement mobilisé-e-s depuis le vendredi 4 décembre. La mobilisation prend de l’ampleur, et SUD éducation appelle les personnels à rejoindre les lycéen-ne-s dans les mobilisations dès le 7 décembre.
SUD éducation dénonce sans réserve la violence policière qui met
en danger la vie et l’intégrité physique des lycéen-ne-s.
• Les réformes Blanquer suscitent un rejet massif de la part des personnels :
réforme du lycée et du bac, parcoursup, réforme de la voie professionnelle, suppressions de postes. Les personnels se mobilisent, en différents endroits du territoire.
• Dans les universités, la hausse des frais d’inscription des étranger-e-s, qui est non seulement une mesure xénophobe et raciste, mais aussi le signe avantcoureur de la hausse des frais d’inscriptions généralisés, suscite une opposition importante. La mobilisation dans les universités commence aussi à se construire.
Localement, dans le 49, une AG inter-établissements aura lieu, le mercredi 12 décembre 16h30 à la bourse du travail d’Angers, à l’appel des collègues de Joachim du Bellay, pour mettre en débat une action d’envergure contre la réforme du lycée, au niveau d’Angers et dans le 49.
Voir l’adresse aux lycées envoyée par l’assemblée de Joachim du Bellay au verso.
Sud éducation 49 appelle tous les personnels à participer à cette AG
inter-établissements le mercredi 12 décembre 16h30 à la bourse du travail d’Angers.
Par ailleurs, la fédération SUD Education appelle d’ores et déjà à la
grève le 14 décembre, et tous les personnels et initiatives locales sont
couverts dès aujourd’hui par le préavis permanent de SUD éducation.
SUD éducation appelle à faire de ces journées un point d’appui pour
mettre en débat dans les assemblées générales des personnels le blocage des établissements et la grève reconductible.
verso
"Adresse des enseignants du lycée du Bellay pour une assemblée générale interlycée
La réforme actuelle du lycée représente de l’avis général plusieurs
grandes régressions sans apporter beaucoup de plus-value.
Elle comporte plusieurs régressions que nous devons refuser :
Un tronc commun généraliste qui permet avec des classes, toutes à 35,d’économiser des milliers de postes
Des enseignements de spécialité et des établissements mis en
concurrence avec tous les effets délétères sur nos conditions de travail
Une forte pression, dès la seconde, des attendus du supérieur sur le
choix de spécialités effectué par les élèves.
Fragilisation de tous les enseignements optionnels puisque les élèves ne peuvent plus choisir qu’une option en seconde (au lieu d’un EDE et d’une option jusqu’à maintenant)
Une évaluation permanente au détriment de la formation qui va
transformer nos métiers et le rapport des élèves aux savoirs
Des programmes élitistes, passéistes, datés dans beaucoup de
disciplines, élaborés sans concertation.
La voie ouverte à l’annualisation du temps de travail avec des
enseignements qui finissent en avril en terminale
La quasi disparition des psychologues de l’EN et des CIO au profit
d’un confus accompagnement à l’orientation géré par les professeurs
principaux de plus en plus sollicités
TOUT CELA MERITE QUE NOUS NOUS REUNISSIONS CAR NOUS
POUVONS ENCORE EVITER LA CASSE DE NOS METIERS
A l’intérieur des lycées : Adressons-nous aux familles et aux élèves !
Réunissons-nous !
Organisons une assemblée générale interlycée mercredi
12 décembre à partir de 16h30 à la Bourse du Travail
PREPARONS UNE RIPOSTE D’AMPLEUR pour JANVIER (comme
cela se fait dans de nombreuses villes en ce moment) type « une semaine lycée mort en France »"
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit