Communiqué de l’intersyndicale des syndicats présents à la Mairie d’Angers (CFDT, SUD, CGT, FO et CFTC)
L’intersyndicale regroupant l’ensemble des syndicats présents à la Mairie d’Angers (CFDT, SUD, CGT, FO et CFTC) a déposé un préavis de grève pour la semaine du 4 au 8 novembre 2013.
Ce nouveau mouvement s’inscrit dans la suite de celui du 17 octobre 2013, puisque les revendications des agents n’ont pas été satisfaites.
Si la Mairie d’Angers a fait un pas vers une reconnaissance en proposant aux agents une petite amélioration de leurs primes, elle n’a pas reconnu la spécificité du travail des accueillants sociaux.
En effet, l’augmentation proposée correspond à une prime accordée plus largement pour certains métiers d’accueil, qui le méritent d’ailleurs largement.
Les accueillants sociaux du CCAS de la Ville d’Angers sont en grève pour la reconnaissance de leurs compétences et des risques qu’ils courent !
Le Maire d’Angers a, dans les colonnes d’un journal de la presse locale, précisé que la subvention attribuée par la Mairie d’Angers pour le CCAS augmentait cette année. Mais cette augmentation n’a aucune incidence sur les salaires des agents d’accueil placés en première ligne et qui font pourtant office de soupape sociale pour la commune. Elle permet par contre de distribuer plus d’aides aux angevins dans le besoin, et entraine donc plus de travail pour l’accueil social.
Ces professionnels de l’Accueil social reçoivent sans rendez-vous de 150 à plus de 200 angevins par jour, pour 6 guichets de rendez-vous…
Nous demandons que soient reconnues les conditions de travail spécifiques des accueillants sociaux : soumis à un stress grandissant, confrontés au désespoir, à la colère, à l’agressivité de personnes démunies. Régulièrement, certains entretiens tournent à l’agression.
Pour continuer à pouvoir exercer ce métier qu’ils ont choisis, les agents d’accueil continuent à revendiquer une reconnaissance par le biais d’une progression de carrière, et l’attribution d’une prime existant dans la collectivité pour des métiers difficiles, à un niveau supérieur à celui proposé par l’administration.
Enfin, la demande d’une rencontre avec le Maire d’Angers, Président du CCAS demeure également.
La grève débutera lundi 4 novembre au matin. Un rassemblement est prévu à partir de 11h30 le 4 novembre sur le parvis de l’Hôtel de Ville, avec une manifestation dans les rues du centre-ville.
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit