PLAN D’AUSTÉRITÉ dans le Santé
Professionnels et Usagers : Cela nous concerne tous !
Le Ministre de la Santé annonce un plan d’économie, lié au pacte de responsabilité de plus de 3 milliards d’Euros pour les hôpitaux, soit 22000 postes à supprimer en trois ans.
A l’AP-HP ce plan d’économie se traduit par l’annonce de la suppression du nombre de jours de RTT.
Les collègues Parisiens ne l’acceptent pas et depuis le 20 Mai la colère gronde et s’amplifie. C’est dans ce contexte que l’intersyndical de l’AP-HP appel à une nouvelle journée de grève aujourd’hui le 11 juin.
Dans les hôpitaux parisiens comme ailleurs, les conditions de travail se dégradent et leur Direction en rajoute en leur imposant :" De travailler plus pour galérer plus en remettant en cause l’organisation du temps de travail, tout en piétinant leurs acquis sociaux".
CE N’EST PAS AUX AGENTS NI AUX PATIENTS DE PAYER LA FACTURE DE L’AUSTÉRITÉ
C’est dès maintenant que nous pouvons montrer notre refus de l’austérité dans la santé et à l’hôpital en particulier.
Au CHU d’Angers, les attaques ont déjà commencé. Le plan "d’efficience" ou plutôt, plan d’austérité, est en marche pour les trois ans à venir. Retrait de la règle des RTT en cas d’arrêt maladie. Mise en place d’effectifs intermédiaires en dessous de l’effectif minimum, mis en place de pool sans création de postes, diminution d’effectif dans de nombreux service (Chirurgie Orthopédique, Chirurgie Cardio-Vasculaire-Thoracique, Médecine Post Urgence…). Non remplacement dans les temps des départs en retraite, insuffisance chronique des remplacements….sans compter le vol de la direction depuis 12 ans d’un quart d’heure que nous effectuons tout les jours sur du temps personnel !
Avec ces mesures, c’est la dégradation de la prise en charge des patients qui s’annonce !
ET on sait tous que si ce projet aboutit à l’AP-HP, c’est la porte ouverte à la remise en cause des 35h dans l’ensemble des hôpitaux. C’est donc dès maintenant qu’il faut se préparer à un mouvement d’ampleur pour faire reculer le gouvernement et lui faire ravaler son plan d’austérité.
Aujourd’hui même une délégation de gréviste du CHU est à Paris à la Manifestation.
Les fédérations CGT- FO– SUD des secteurs de la santé et de l’action sociale appellent à une journée nationale de grève et de manifestation le 25 juin pour le retrait du projet de loi santé, l’abandon du plan d’économies de 3 milliards pour les hôpitaux et l’arrêt des attaques contre les conventions collectives et les établissements.
« Cela suffit ! Il faut mettre un terme à cette politique de baisse des dépenses publiques, il faut mettre un coup d’arrêt aux suppressions de postes, à la dégradation des conditions de travail dans nos établissements et services, au gel des salaires et rémunérations et à la dégradation du service public. »
CGT : cgt@chu-angers.fr
SUD : sudsante@chu-angers.fr
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit