CHU Angers : Le 21 Mars 2017.
Communiqué de presse commun CFDT-CGT-SUD
L’Intersyndicale CFDT-CGT-SUD du CHU d’Angers, appelle en soutien au rassemblement, prévu Place du ralliement le 25 Mars 2017 à 11H, organisé par le personnel et les patients de l’hôpital de jour du DSSSLD dédié à la prise en charge des personnes atteintes d’obésité.
Ce service, ouvert sur le site de Saint Barthélémy depuis 4 ans, accueille des patients pour une prise en soins durant cinq semaines pendant lesquelles ils bénéficient d’un accompagnement pluridisciplinaire (art-thérapie, socio-esthétique, nutrition, activité physique, …). Le taux d’occupation avoisine les 90%.
La fermeture est annoncée pour le 1er Avril 2017. La Direction nous annonce une fermeture temporaire de 6 mois en raison de l’arrêt d’un médecin pour maternité. Trois collègues embauchés depuis l’ouverture du service, ont d’ores et déjà vu leur CDD non renouvelé et nous laissent donc craindre une fermeture définitive puisque, comme l’a annoncé M. Tréguenard, directeur général adjoint du CHU d’Angers, l’activité de l’équipe sera réorientée.
A la suite de l’annonce de cette fermeture, les patients se sont mobilisés très rapidement et ont interpellé l’ARS, M. Béchu (en tant que Maire, Sénateur et Président du Conseil de surveillance du CHU) et M. Bubien (Directeur général du CHU), et n’ont, à ce jour, aucune réponse à leurs courriers.
L’incompréhension est grande pour les collègues qui se sont investis et formés à cette activité.
Nous demandons le maintien de cette unité qui remplit une mission de service public qui a été reconnue grande cause nationale.
Nous demandons le remplacement du médecin durant toute la durée de son absence.
Nous demandons le maintien de tous les emplois et compétences.
Syndicat Sud Santé Sociaux CHU Angers
Tél : 54770 ( 02 41 35 47 70 ) / 06 82 05 65 81
E-mail : sudsante@chu-angers.fr
Facebook : syndicat sud chu Angers
Permanence : Tous les jours de 9h à 18h
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit