Visite médicale de prévention : EXIGEONS‑LA !
Santé au travail : dégradations de nos conditions de travail
Nos conditions de travail ne cessent de se dégrader : classes surchargées, postes sur plusieurs établissements, pressions hiérarchiques, surchage de travail, injonctions multiples, services administratifs et techniques en sous effectifs, etc. Alors que sont reconnues des troubles propres à notre profession et que l’augmentation avérée de pathologies lourdes ne nous épargne pas, nous disposons d’une médecine de prévention très insuffisante.
Exigeons nos droits !
Le droit à une médecine du travail et à des visites médicales régulières est inscrit dans les textes réglementaires (décret 82-453 du 28 mai 1982). La loi impose une visite médicale de prévention tous les 5 ans, et donne le droit à tout personnel à une visite médicale annuelle sur demande.
Des chiffres alarmants !
Alors que la loi exige 1 médecin de prévention à temps plein pour 2500 agent-e-s voici les chiffres de l’éducation nationale : 64 temps pleins de médecins pour 1 011 755 agent-e-s, soit 1 temps plein de médecin pour 15 809 agent-e-s ! Il manque donc 341 temps pleins de médecins de prévention...Cette situation est inacceptable !
Obligeons l’administration à respecter la loi
Nous exigeons le recrutement immédiat de médecins de prévention comme l’exige la loi. Afin de dénoncer cette situation et de faire valoir nos droits, SUD éducation 49 invite tou-te-s les agent-e-s à demander massivement la visite médicale de prévention et à faire signer le plus largement possible la pétition « Pour le recrutement de médecins de prévention » de SUD éducation 49.
► Envoyez votre courrier de demande de visite médicale par voie hiérarchique
(modèle de lettre au verso)
► Envoyez une copie de cette demande à SUD éducation 49 (coordonnées dans l’entête)
► Renvoyez les pétitions signées à SUD éducation 49
Un dépôt collectif à l’IA sera organisé courant février 2019 lors d’un rassemblement.
Date limite de retour : vendredi 1er février 2019
Modèles de lettre de demande de visite médicale
Agent titulaire fonction publique d’état et contractuel-le-s de droit public de + de 12 mois
NOM, Prénom, fonction
Adresse du lieu de travail
À : M./Mme le/la chef·fe d’établissement ou de service (IEN, principal·e, proviseur·e...)
Objet : demande de visite médicale de prévention
Madame, Monsieur,
Conformément à la loi et notamment au Décret 82-453 du 28 mai 1982, j’ai l’honneur de vous demander le bénéfice de la visite médicale de prévention.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à mon attachement au service public d’éducation.
Signature
Agent titulaire fonction publique territoriale
NOM, Prénom, fonction
Adresse du lieu de travail
À : M./Mme le/la chef·fe de service
Objet : demande de visite médicale de prévention
Madame, Monsieur,
Conformément à la loi et notamment au Décret 85-603 du 10 juin 1985, j’ai l’honneur de vous demander le bénéfice de la visite médicale de prévention.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à mon attachement au service public d’éducation.
Signature
Agent contratuel-le de droit privé ou de droit public de - de 12 mois
NOM, Prénom, fonction
Adresse du lieu de travail
À : M./Mme le/la chef·fe d’établissement ou de service (IEN, principal·e, proviseur·e...)
Objet : demande de visite médicale de prévention
Madame, Monsieur,
Conformément à la loi et au Code du travail, j’ai l’honneur de vous demander le bénéfice de la visite médicale de prévention.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à mon attachement au service public d’éducation.
Signature
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit