Communiqué de presse.
Le syndicat Sud Santé Sociaux 49 et la CGT CESAME s’associent et participerons en envoyant une délégation à l’Assemblée nationale de coordination des usagers et personnels de santé en lutte au CHU Toulouse Mardi 13 mars :
Le 16 février au Centre Hospitalier Guillaume Regnier de Rennes se sont réunies plusieurs sections syndicales Sud et syndicats CGT de différents hôpitaux en France et la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité. Le constat est le même : toujours plus d’économies sur le dos des personnels et des patients, des conditions de travail qui se dégradent et la qualité des soins avec. Les annonces du gouvernement le 14 février ne sont pas faites pour nous rassurer. En 2018 toujours moins pour la santé alors que 300 milliards d’euros vont être débloqués pour l’armée, on ferme des lits dans les hôpitaux, on ferme les services de santé de proximité et on maltraite de plus en plus le personnel.
Nous disons Stop.
Depuis plusieurs mois les luttes se multiplient dans la santé : hôpitaux, cliniques, ehpad… Mais pour mettre un coup d’arrêt aux attaques du gouvernement il faut désormais nous coordonner pour se battre tous ensemble et enfin obtenir les moyens nécessaires pour soigner.
Personnels et usagers nous sommes tous concernés
Ce que nous voulons :
- L’annulation de la dette des hôpitaux
- La fin des suppressions de postes, des fermetures d’hôpitaux et maternités de proximité
- La fin du sous-effectif, de la précarité, l’embauche de personnel à la hauteur des besoins
- L’accès à la santé 100% gratuite pour toutes et tous !
- La fin de la dégradation des conditions de travail et de la qualité des soins
- La fin des politiques d’austérité et de casse de la sécurité sociale
Pour cela, nous invitons l’ensemble des salariés, des équipes et services en mouvement, les usagers, l’ensemble des sections syndicales, les syndicats qui se retrouvent dans les luttes, les fédérations de la santé et du social, à participer à une assemblée générale de coordination des usagers personnels de santé en lutte, Mardi 13 mars à Toulouse de 9H à 16H. Un temps fort de rassemblement avec les salariés grévistes du CHU de Toulouse et ou la presse sera conviée aura lieu dans l’après-midi.
Cette assemblée générale doit réunir un maximum de monde afin de construire dès le mardi 20 mars une mobilisation coordonnée au niveau national. Nous appelons d’ores et déjà au 22 mars date de mobilisation des 3 fonctions publiques et de la SNCF qui devra être un temps fort avec la construction de cortèges et d’actions des personnels de la santé partout là où c’est possible.
SIGNATAIRES :
CGT CHU Toulouse, Sud santé sociaux CHU Toulouse, CGT CESAME 49, Sud Santé Sociaux Tours
Sud Santé Sociaux Le Havre, CGT CH Vire, Sud Santé Sociaux CHU Rennes, Sud Santé Sociaux CHGR Rennes, Sud Santé Sociaux Tours 37, CGT CHU Brest, Sud Santé Sociaux Morlaix, Sud Santé Sociaux 29, Sud Santé APHP, Sud Santé Sociaux 49, CGT EPSM Caen, Sud Santé Sociaux EPSM Caen, CGT de Cherbourg, Sud Santé Sociaux CH St Malo, Sud CHU Brest, Sud Santé Sociaux CH Millau, Sud Santé Sociaux EPSM Gourmelen, Sud Santé Sociaux CHU Besançon, CGT CH Lisieux, Sud Santé Sociaux CHR Orléans, CGT Clinique Bordeaux Nord, SUD Santé Sociaux 45, Sud Santé sociaux EPSM G. Daumezon Fleury les Aubrais, Sud Santé sociaux CH Saint Denis (93), Sud Santé sociaux 93, CGT CH Lisieux, Sud Santé Sociaux CHU Caen, Act up Sud ouest, Fédération Nationale Sud Santé Sociaux, Coordination des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité.
Syndicat Sud Santé Sociaux CHU Angers Tél : 54770 / 06 82 05 65 81
E-mail : sudsante@chu-angers.fr
facebook syndicat sud.chu.angers
Permanence : Tous les jours de 9h à 18h
le communiqué en pdf : doc925|left>
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit