le tract départemental
Non à l’austérité !
Non à la casse des établissements de santé, des structures sociales et médico-sociales !
Grève et manifestation à Paris le 7 mars !
Réunis en intersyndicale le 19 janvier, les syndicats CGT, FO et SUD de la santé et de l’action sociale du Maine-et-Loire se félicitent de l’appel conjoint de leurs fédérations pour organiser la grève et une manifestation nationale le 7 mars.
Alors que dans la Santé, le gouvernement, et la ministre de la santé découvrent, ou semblent découvrir, que l’hiver les températures baissent et que les épidémies arrivent,
Alors que faute de lits d’aval les services d’urgence sont surchargés sur tout le territoire,
Alors que dans le Social, les appels à projets, que nous devrions d’ailleurs plutôt appeler appels d’offres, inondent aujourd’hui le secteur social pour imposer une logique marchande et de mise en concurrence des établissements,
Alors que dans le Médico-Social, le projet SERAPHIN PH, afin de contrôler et d’uniformiser nos pratiques va permettre à terme la mise en place d’une tarification à l’acte destructrice de sens,
Nous osons dire qu’il n’y a pas de fatalité !
Que ce soit dans les établissements de santé, sociaux ou médico sociaux, publics ou privés, la politique d’austérité, imposée partout en Europe, produit ses effets !
Alors que la misère et l’exclusion augmentent, alors que la population vieillissante va inévitablement créer des besoins supplémentaires de prises en charge, c’est toujours plus de restrictions pour les droits de chacun, des malades, des plus démunis comme des professionnels concourant à la prise en charge de la population.
Après la loi Bachelot, la loi Santé met en place les GHT, et demain entrainera des milliers de suppressions de lits et postes supplémentaire, les lois 2002-2 et la démolition des conventions collectives (CC51, CC 66…) force est de constater une dégradation sans précédent des conditions de travail et d’accueil, avec en parallèle pour tous les salariés de la santé, du social et médico-social une pression continue sur les conditions de rémunération, les statuts et conventions collectives.
La casse de la sécurité sociale, la poursuite effrénée de mesures d’économies, au nom des grands équilibres budgétaires, aboutit à marche forcée à la dés-hospitalisation, comme la politique de désengagement de l’Etat aboutit à une baisse de financement des structures médico-sociales, par la soumission de l’existant à des appels d’offres et la mise en concurrence des structures entre elles. Ces décisions entrainent une très forte dégradation des accompagnements, génèrent une insécurité, une précarité chez les salariés. C’est la marchandisation du social et du médico-social. A quand, l’exigence de bénéfices…
C’est pourquoi le 7 mars, nous serons en grève et en manifestation à Paris pour réaffirmer les revendications :
- Non à la casse des établissements de santé, sociaux et médico-sociaux,
- Oui à l’augmentation générale des salaires (points d’indice et conventionnels),
- Maintien de tous les établissements,
- Maintien de tous les postes,
- Abrogation de la loi santé et des GHT,
- Abrogation de la loi Travail.
Les syndicats CGT, FO et SUD tiendront meeting en présence de leurs secrétaires fédéraux le 28 février à 18h00, salle Pelloutier, Bourse du Travail, pour revenir sur cette situation, indiquer qu’il y a d’autres solutions, et préparer la journée du 7 mars.
Une montée en Bus est prévue au départ de la place La Rochefoucauld à partir de 7h00, inscription auprès des syndicats.
Pour Tout contact
Pour FO/ 02 41 25 49 60 ou 06 62431548 ou 06 80875477 fo@ch-cesame-angers.fr
Pour la CGT/ 07 60 89 58 50 ou 07 85 87 47 24 / usdcgtmaineetloire@yahoo.fr
Pour SUD/ 02 41 35 47 70 ou 06 82 05 65 81/sudsantesociaux49@wanadoo.fr
Syndicat Sud Santé Sociaux CHU Angers
Tél : 54770 ( 02 41 35 47 70 ) / 06 82 05 65 81
E-mail : sudsante@chu-angers.fr
Facebook : syndicat sud chu Angers
Permanence : Tous les jours de 9h à 18h
Dans l’imaginaire collectif, travailler dans le monde associatif serait le lieu idéal pour se réaliser, porter ses valeurs, avoir un travail qui fait sens et s’épanouir, en dehors et au-delà de rapports hiérarchiques et marchands. Mais dans la réalité, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs.
La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.
Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?
A partir de leur expérience dans le monde associatif, Pauline et Yohann racontent leur attachement et leurs désillusions sur un secteur pris dans de nombreuses contradictions, où « défendre des droits et des valeurs » rime avec « déroger aux droits des travailleurs. »
Samedi 18 mai 19h pile à l’Étincelle (56 bd du Doyenné - 49100 Angers)
La semaine sanglante, la création de la CGT révolutionnaire des début, la catastrophe de la mine de Courrière, la grande petite peur de 1906, le midi rouge, la journée des 8 heures, le front populaire... Des épisodes qui ont construits peu à peu les conquêtes sociales et qui ont tous été traversés par une idée qui, à l’époque, opposait Jean Jaurès et Emile Pouget : La grève générale.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection Mémoires sociales aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Mardi 30 avril 2019 - 20h
dans une salle au sous-sol de la bourse du travail
Une petite bouffe à partager est prévue après la projection. Camarade, ramène un truc à boire et à manger !
Pour gagner la grève des cheminots a besoin de soutien
Affiche SUD-Rail appelant au soutien de la grève des cheminots avec le lien de la caisse de grève qui a été ouverte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/qwgkeart
Emplois aidés Un plan social national et dans le département ?
Réunion publique
Mercredi 11 octobre
18 h 30 - Centre Jacques Tati
Salarié.e.s et bénévoles nous devons nous organiser pour réagir sur notre territoire
Conférence-présentation du livre Trop Classe ! par son auteure Véronique Decker. Co-organisation : Les Nuits Bleues, SUD Éducation 49, Classe Buissonière (blog rouge et noir du secteur éducatif d’Alternative Libertaire)
Enseigner dans le 9-3 De Zébulon à Zyed et Bouna, sans oublier Albertine et Mélisa, N’Gwouhouno ou Yvette… du syndicat à la pédagogie de la « gaufre », des Roms à la maman sur le toit, Véronique Decker, enseignante et directrice d’école Freinet à Bobigny (Seine-Saint-Denis), éclaire par petites touches le quotidien d’une école de « banlieue ». Au fil de ses billets, il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social. Loin du déclinisme d’« intellectuels » pérorant sur l’école, des ségrégations institutionnelles ou du libéralisme et de sa fabrique de l’impuissance, c’est une autre école, en rires, en partages, en colères, en luttes qui se dessine, avec « des craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur… » De l’autre côté du périph. Trop classe !
L’auteure « Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au cœur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire. »
Voir Véronique Decker était l’invitée de l’émission Des mots de minuit du 7 avril 2016 (numéro 533) sur France Télévision : culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit