Pour un plan de transition sociale et écologique de notre agriculture : Un million de paysan.ne.s pour répondre à l’urgence sociale et climatique
La Confédération paysanne et des organisations syndicales et citoyennes engagées dans le champ de l’environnement, de la défense des droits sociaux, le bien-être animal et l’éducation ont décidé de rédiger un plan de transition sociale et écologique de notre agriculture.
Alors que l’Etat préfère criminaliser les opposants à l’agro-industrie par sa cellule autoproclamée Déméter, que l’Etat, en cogestion avec la FNSEA*, organise le maintien du statu quo au lieu d’engager la transition, nous avons décidé d’unir largement nos forces pour l’avenir de notre agriculture d’ici 2030.
Dans les 10 ans à venir, la moitié des paysan.ne.s partiront à la retraite. Sans installations à la hauteur, nos territoires se videront et l’industrialisation poursuivra son œuvre destructrice de l’autonomie, de la rémunération paysanne et de la planète.
L’urgence sociale dans les campagnes est là ! Pourtant, si nous relevons ce défi de l’installation, cette nécessité de transmettre peut être une formidable opportunité pour la transition agricole.
En 10 ans, nous nous devons de sortir de ce modèle agroindustriel mortifère et de ses logiques de concentration, agrandissement, spécialisation, compétitivité-prix et industrialisation de la production agricole.
Ce plan devra permettre une réorientation des politiques publiques pour développer l’emploi agricole et rural et soutenir le redéploiement de l’agriculture paysanne et biologique et la relocalisation de nos systèmes alimentaires.
En parallèle, l’urgence climatique et écologique nous saute aux yeux et nous appelle à agir rapidement et efficacement. En 10 ans, nous nous devons de changer de modèle social et économique pour répondre au défi climatique et écologique. Sobriété et relocalisation sont indispensables pour atténuer le changement climatique et accroître la résilience de nos systèmes alimentaires locaux pour y faire face.
Nous sommes collectivement convaincus que la solution est de traiter conjointement urgence sociale et écologique, en faisant vivre le dialogue entre monde agricole et société civile.
Le dialogue et l’échange sont les seuls moyens de construire un futur vivre ensemble.
Nous croyons à un nouveau contrat social pour des systèmes alimentaires équitables et durables.
Nous savons ainsi que la transition agricole et alimentaire ne se fera qu’avec et par les paysan.ne.s. Nous avons besoin de paysan.ne.s nombreux.euses dans nos campagnes pour réussir ce plan. Il nous faut un million de paysan.ne.s pour répondre à l’urgence sociale et climatique.
Nous sommes conscient.e.s que notre modèle agricole doit changer pour répondre aux enjeux actuels : changement climatique, effondrement de la biodiversité, qualité de l’eau, alimentation de qualité accessible à tou.te.s, emploi, rémunération paysanne... Nous nous devons d’y répondre.
Les soutiens à l’agriculture industrielle doivent cesser. Nous revendiquons une politique ambitieuse d’accompagnement des paysan.ne.s à la transition agricole et alimentaire, en commençant par la PAC* et l’enseignement agricole. Ceci afin de sortir les paysan.ne.s du piège tendu par l’agro-industrie et les politiques mises en place depuis 50 ans. Cette évolution du modèle, proposée à tou.te.s, répondra aux enjeux de revenu paysan, de dynamique territoriale, aux droits sociaux, à la santé des populations et de l’environnement, au climat et à la biodiversité.
Signataires :
Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne
Jean-Marie Le Boiteux, secrétaire général du SNETAP-FSU
Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France
Khaled Gaiji, président des Amis de la Terre
Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace
Eric Beynel, porte-parole de Solidaires
Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac
Sur le site de Solidaires , les fiches et les documents qui essayent de faire le point sur les droits des salarié-es
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coronavirus au travail : les réponses aux questions
Votons et faisons voter Solidaires !
Les élections fonction publique ont débuté ce 29 novembre pour tou-te-s les agent-e-s de la fonction publique votant par voie électronique.
Cette période de vote s’étendra jusqu’au jeudi 6 décembre.
Pour ceux et celles qui votent à l’urne ou par correspondance, la date officielle est le 6 décembre.
Ces élections générales qui se déroulent tous les 4 ans couvrent l’ensemble des secteurs de la fonction publique.
Les premiers retours laissent déjà entrevoir de grandes difficultés notamment au Ministère de l’Education (mais pas que) où le scrutin a été suspendu pour plusieurs heures dès la première journée.
Les inquiétudes relayées par Solidaires concernant la mise en place du vote électronique, qui a été confiée à des sociétés privées s’avèrent malheureusement justes dès le premier jour d’élections : impossibilité de voter pour cause de serveur inaccessible par exemple, dysfonctionnements en séries ne permettant pas de s’assurer d’avoir voté pour la liste souhaitée...
Les dysfonctionnements nombreux des modalités de vote électronique montrent que le processus n’a pas été pris en charge par les ministères, administrations et autres établissements avec le sérieux, la rigueur et les moyens qui doivent entourer des élections.
L’enjeu de la participation dans ces élections est un véritable enjeu de démocratie.
Il est indispensable que tout soit mis en oeuvre sans délai afin que les élections puissent se dérouler dans tous les secteurs dans les meilleures conditions afin que les agent-e-s puissent exercer leur droit sans être découragés.
Il est également indispensable que soit anticipées les difficultés qui pourraient intervenir sur l’Île de La Réunion, compte tenu des mouvements sociaux en cours.
Nous, les 25 habitants de la maison des Trois paroisses où nous avons élu domicile, sommes convoqués au tribunal d’instance de Coubertin à Angers (49) à 14 heure ce jeudi 21 avril 2016.
Le Conseil départemental de Maine et Loire, censé aider les familles en difficulté et protéger l’enfance en danger, exige notre expulsion de la maison avec un recours à la Force publique si nécessaire.
La suite ici
A l’occasion de la réunion du Réseau européen des syndicats alternatifs et de base qui s’est tenue à Toulouse, Loïc de Solidaires 31 a réalisé cet interview de notre camarade de TIE-Allemagne (Transnationals Information Exchange), qui revient sur le contexte social (chômage, précarité...), les luttes syndicales, le racisme... Cet interview date de mi-novembre mais son contenu demeure d’actualité et représente un tour d’horizon intéressant.
Fonction publique : votez Solidaires le 4 décembre par Solidairesnational