Plusieurs associations, collectifs ou syndicats, qui accompagnent les étrangers et les migrants dans leurs démarches, partagent aujourd’hui le même constat : les politiques gouvernementales restent
dans la logique des précédentes, celle des quotas et des expulsions ; la circulaire Valls exclut de trop nombreux sans papiers et l’arbitraire des préfectures reste total pour apprécier les demandes de régularisations. Quel que soit le statut des personnes (étudiants, jeunes majeurs scolarisés, salariés, familles, malades, réfugiés...), tous se heurtent à des lois absurdes (le CESEDA), et à un traitement bien souvent bureaucratique et inhumain de la part des services préfectoraux.
Dans notre département, la préfecture du Maine-et-Loire a opéré un tournant bien plus répressif depuis 201 2. Après une rencontre avec les associations et collectifs de soutien aux étrangers, le préfet refuse le dialogue et la concertation. Cet état de fait est aujourd’hui dénoncé par les signataires de cet appel.
Mais au delà des problèmes quotidiens auxquels nous sommes confrontés à la préfecture, trois dossiers sortent du lot par l’absence totale de discernement et d’action de la part de la préfecture et de certains pouvoirs publics :
- Des mineurs étrangers isolés sont aujourd’hui livrés à eux-mêmes,0 hébergés au 1 1 5 ou à l’hôtel, sans réel suivi éducatif. Le Conseil Général et son président, refusent d’assumer leurs responsabilités de protection et d’éducation au mépris des lois de protection de l’enfance.
- La question des étudiants sans papiers : parce que la circulaire Valls ne précise pas les conditions de régularisation des étudiants, l’arbitraire continue de primer. La préfecture du Maine-et-Loire refuse systématiquement les régularisations des étudiants qui ont perdu leur titre de séjour, faisant preuve d’un acharnement sur quelques dossiers, qui sont peut être censés servir d’exemple aux autres !
- La question du logement des demandeurs d’asile : alors que les conventions internationales signées par la France obligent l’État à prendre en charge leur hébergement, la préfecture refuse d’appliquer la loi, et préfère réprimer. La mairie d’Angers quant à elle demande systématiquement les expulsions des squats installés dans des locaux
municipaux pourtant vides.. !
Nous arrivons aujourd’hui à une situation inacceptable ! Il faut agir pour que cesse le mépris de la préfecture à l’égard des étrangers ! Les associations, collectifs, syndicats et organisations signataires de ce texte appelle à manifester le samedi 25 janvier 201 3 pour :
Signataires : Alternative Libertaires 49, CIMADE, CSSP 49, JC 49, NPA 49, RUSF Angers, Soleils 49, Solidaires étudiant-es Angers, Union Syndicale Solidaires 49, UEC, UNEF Angers, UNL
Pour aider les salarié-es, les chômeurs/ses, les étudiant-es à faire valoir leurs droits dans une période difficile et d’attaques contre les droits de tous-tes.
Le Numéro Vert 0 805 37 21 34 fonctionne désormais du lundi au vendredi entre 11h et 14h}
A partir du lundi 30 mars à 9H00, l’Union syndicale Solidaires met en place un numéro vert d’appui syndical le 0 805 37 21 34.
Marche pour le climat 13 mars 2020 Angers
14h00 - place du ralliement
Nous sommes étudiant.es, lycéen.nes et collégien.nes, travailleur.se.s,
chômeur.se.s, retraité.e.s, et nous avons décidé de ne pas rester les bras croisés face au changement climatique et à l’effondrement de la biodiversité.
la suite du texte c’est ici :
Parce que les femmes partout dans le monde se lèvent et luttent pour l’égalité et leur émancipation, soyons les grandes gagnantes ce 7 mars.
Solidaires 49 soutien la marche du Collectif Emancipation et
appelle toutes les femmes, meuf, trans et lesbiennes à manifester le 07 Mars à Angers 19h00.
le tract complet :