Ce mardi 29 mars depuis 12 h 30, 250 travailleur(e)s sans-papiers, soutenus par l’intersyndicale du ministère du Travail CGT – SNU TEFE FSU – SOLIDAIRES et Droits devant !!, occupent la D.G.T.
Après avoir occupé l’Inspection du Travail le 27 janvier et avoir rencontré le Ministère du travail qui n’a donné aucune réponse aux revendications des sans-papiers, l’occupation de la DGT, directement reliée au ministère, vise à obliger celui-ci à répondre.
Cette action s’inscrit dans la mobilisation générale contre la loi El Khomri, qui attaque en profondeur les droits des travailleurs, à commencer par ceux qui sont les plus vulnérables et précarisés, les sans-papiers.
A travers la DGT, les travailleur(e)s sans-papiers exigent que se mette en place un large processus de régularisations qui assèche durablement ce terreau d’esclavagisme moderne.
La circulaire Valls de novembre 2012 ne permet plus que des régularisations au compte-gouttes. Il est temps que ces travailleur(e)s, par lesquels se développe un patronat voyou qui s’exonère ainsi de ses charges, rentrent dans leurs droits.
Parce que sans-papiers, ils sont soumis à une surexploitation qui se banalise, sont de plus en plus contraints au travail au noir ou dissimulé, subissent des cadences infernales pour des salaires de misère.
POUR LA REGULARISATION DE TOU(TE)S CES TRAVAILLEUR(E)S SANS-PAPIERS, CONTRE LA SUREXPLOITATION,
NOUS EXIGEONS :
- Que tout travailleur sans-papiers soit régularisé sur simple preuve de relation de travail, sans condition de durée, de séjour ou d’emploi,
- Que l’inspection du travail soit dotée d’un pouvoir de régularisation d’un sans-papiers sur simple constat d’une relation de travail,
- L’abrogation de la taxe de l’Office Français de l’Immigration et de l’intégration (OFII), discriminatoire et synonyme de préférence nationale, qui oblige l’employeur à payer une taxe avoisinant les 1000 euros pour l’embauche d’un travailleur sans-papiers, que celui-ci paye en réalité de sa poche.
Sur le site de Solidaires , les fiches et les documents qui essayent de faire le point sur les droits des salarié-es
VOIR EN LIGNE :
coronavirus au travail : les réponses aux questions
Votons et faisons voter Solidaires !
Les élections fonction publique ont débuté ce 29 novembre pour tou-te-s les agent-e-s de la fonction publique votant par voie électronique.
Cette période de vote s’étendra jusqu’au jeudi 6 décembre.
Pour ceux et celles qui votent à l’urne ou par correspondance, la date officielle est le 6 décembre.
Ces élections générales qui se déroulent tous les 4 ans couvrent l’ensemble des secteurs de la fonction publique.
Les premiers retours laissent déjà entrevoir de grandes difficultés notamment au Ministère de l’Education (mais pas que) où le scrutin a été suspendu pour plusieurs heures dès la première journée.
Les inquiétudes relayées par Solidaires concernant la mise en place du vote électronique, qui a été confiée à des sociétés privées s’avèrent malheureusement justes dès le premier jour d’élections : impossibilité de voter pour cause de serveur inaccessible par exemple, dysfonctionnements en séries ne permettant pas de s’assurer d’avoir voté pour la liste souhaitée...
Les dysfonctionnements nombreux des modalités de vote électronique montrent que le processus n’a pas été pris en charge par les ministères, administrations et autres établissements avec le sérieux, la rigueur et les moyens qui doivent entourer des élections.
L’enjeu de la participation dans ces élections est un véritable enjeu de démocratie.
Il est indispensable que tout soit mis en oeuvre sans délai afin que les élections puissent se dérouler dans tous les secteurs dans les meilleures conditions afin que les agent-e-s puissent exercer leur droit sans être découragés.
Il est également indispensable que soit anticipées les difficultés qui pourraient intervenir sur l’Île de La Réunion, compte tenu des mouvements sociaux en cours.
Nous, les 25 habitants de la maison des Trois paroisses où nous avons élu domicile, sommes convoqués au tribunal d’instance de Coubertin à Angers (49) à 14 heure ce jeudi 21 avril 2016.
Le Conseil départemental de Maine et Loire, censé aider les familles en difficulté et protéger l’enfance en danger, exige notre expulsion de la maison avec un recours à la Force publique si nécessaire.
La suite ici
A l’occasion de la réunion du Réseau européen des syndicats alternatifs et de base qui s’est tenue à Toulouse, Loïc de Solidaires 31 a réalisé cet interview de notre camarade de TIE-Allemagne (Transnationals Information Exchange), qui revient sur le contexte social (chômage, précarité...), les luttes syndicales, le racisme... Cet interview date de mi-novembre mais son contenu demeure d’actualité et représente un tour d’horizon intéressant.
Fonction publique : votez Solidaires le 4 décembre par Solidairesnational