Préparée depuis plusieurs mois, la journée du 29 novembre devait être l’occasion pour les associations, organisations syndicales et du mouvement social et l’ensemble de la population de se mobiliser pour le climat et la justice sociale.
Après les attentats du 13 novembre, le gouvernement a décidé d’interdire l’ensemble des manifestations sur le territoire français… alors qu’il autorisait l’ensemble des marchés de Noel et des manifestations sportives.
Plusieurs mobilisations ont néanmoins eu lieu, où l’Union syndicale Solidaires était présente, notamment à Paris. Dans le même temps, le gouvernement a assigné à résidence des militant-es pour la justice climatique et convoqué 58 personnes ayant manifesté pour les réfugié-es.
Ce midi, des centaines de manifestant-es se sont retrouvé-es place de la République. Alors qu’ils manifestaient sans violence, la police les a encerclés. Le but était clairement de déclencher une réaction pour justifier une action policière disproportionnée. Alors que tout se passait dans le calme, les forces (soi-disant) de l’ordre ont chargé la manifestation et ont lancé des lacrymogènes sur la foule. Ils ont procédé à l’arrestation de plus d’une centaine de manifestant-es dont des militant-es de l’Union syndicale Solidaires qui exerçaient leur droit à revendiquer pour la justice climatique.
L’Union syndicale Solidaires condamne fermement l’attitude gouvernementale, et rappelle que les organisations syndicales et associations sont légitimes à organiser des manifestations dans les rues pour permettre à chacun-e d’y exprimer ses revendications.
L’Union syndicale Solidaires réaffirme sa demande de pouvoir manifester librement et demande la relaxe de l’ensemble des militant-es arrêtés suite à l’exercice de leur droit à manifester et de l’ensemble des assigné-es à résidence suite à leur engagement contre le COP 21.
L’Union syndicale Solidaires appelle l’ensemble des forces du mouvement social à se mobiliser et à se retrouver le 2 décembre nombreux dans la rue dans les régions et devant le TGI de Bobigny en solidarité avec les salarié-es d’Air France et à poursuivre les mobilisations pour une justice climatique.
Paris, le 29 novembre 2015
Sur le site de Solidaires , les fiches et les documents qui essayent de faire le point sur les droits des salarié-es
VOIR EN LIGNE :
coronavirus au travail : les réponses aux questions
Votons et faisons voter Solidaires !
Les élections fonction publique ont débuté ce 29 novembre pour tou-te-s les agent-e-s de la fonction publique votant par voie électronique.
Cette période de vote s’étendra jusqu’au jeudi 6 décembre.
Pour ceux et celles qui votent à l’urne ou par correspondance, la date officielle est le 6 décembre.
Ces élections générales qui se déroulent tous les 4 ans couvrent l’ensemble des secteurs de la fonction publique.
Les premiers retours laissent déjà entrevoir de grandes difficultés notamment au Ministère de l’Education (mais pas que) où le scrutin a été suspendu pour plusieurs heures dès la première journée.
Les inquiétudes relayées par Solidaires concernant la mise en place du vote électronique, qui a été confiée à des sociétés privées s’avèrent malheureusement justes dès le premier jour d’élections : impossibilité de voter pour cause de serveur inaccessible par exemple, dysfonctionnements en séries ne permettant pas de s’assurer d’avoir voté pour la liste souhaitée...
Les dysfonctionnements nombreux des modalités de vote électronique montrent que le processus n’a pas été pris en charge par les ministères, administrations et autres établissements avec le sérieux, la rigueur et les moyens qui doivent entourer des élections.
L’enjeu de la participation dans ces élections est un véritable enjeu de démocratie.
Il est indispensable que tout soit mis en oeuvre sans délai afin que les élections puissent se dérouler dans tous les secteurs dans les meilleures conditions afin que les agent-e-s puissent exercer leur droit sans être découragés.
Il est également indispensable que soit anticipées les difficultés qui pourraient intervenir sur l’Île de La Réunion, compte tenu des mouvements sociaux en cours.
Nous, les 25 habitants de la maison des Trois paroisses où nous avons élu domicile, sommes convoqués au tribunal d’instance de Coubertin à Angers (49) à 14 heure ce jeudi 21 avril 2016.
Le Conseil départemental de Maine et Loire, censé aider les familles en difficulté et protéger l’enfance en danger, exige notre expulsion de la maison avec un recours à la Force publique si nécessaire.
La suite ici
A l’occasion de la réunion du Réseau européen des syndicats alternatifs et de base qui s’est tenue à Toulouse, Loïc de Solidaires 31 a réalisé cet interview de notre camarade de TIE-Allemagne (Transnationals Information Exchange), qui revient sur le contexte social (chômage, précarité...), les luttes syndicales, le racisme... Cet interview date de mi-novembre mais son contenu demeure d’actualité et représente un tour d’horizon intéressant.
Fonction publique : votez Solidaires le 4 décembre par Solidairesnational