Ce week-end la violence qui n’a cessé de monter sur la zone du Testet depuis plusieurs mois a atteint son paroxysme avec la mort de Rémy Fraisse, un jeune opposant au projet de barrage.
Début septembre, avec le lancement d’une action de grève de la faim et la poursuite de la mobilisation, les opposant-es avaient obtenu de la ministre de l’écologie, une expertise du projet. Pour autant, Ségolène Royal, n’avait pas jugé bon de faire suspendre les travaux en attendant le résultat de la mission.
Depuis plusieurs semaines, l’objectif du Conseil général et de la préfecture a été d’avancer coûte que coûte le chantier de déboisement, au mépris des procédures légales et avec l’appui des forces de l’ordre.
Ils ont eu face à eux des personnes (agriculteurs, habitant-e-s, jeunes, lycéen-ne-s…) qui tentaient sans violence d’empêcher les engins de dévaster la zone. Systématiquement, les actions nonviolentes des opposant-e-s sur place et à proximité se sont heurtées à une répression disproportionnée des forces de l’ordre.
Le rassemblement de samedi voulait une nouvelle fois dénoncer l’entêtement du Conseil général et le faire revenir à la raison.
A la colère légitime des opposant-e-s, celui-ci et la préfecture ont encore répondu par la violence.
Pourtant, le rapport des experts, remis aujourd’hui à la ministre, indique que le projet de barrage comporte de nombreuses approximations : une étude d’impact moyenne, une surestimation des besoins et un financement fragile. Ces résultats confortent la détermination des opposant-e-s.
Désormais, pour l’union syndicale Solidaires, les travaux doivent cesser et le projet de barrage doit être abandonné.
Par ailleurs, nous dénonçons la violence des forces de l’ordre face aux mouvements sociaux.
Tout doit être fait pour connaître les circonstances de la mort du jeune opposant samedi soir. L’union syndicale Solidaires appelle à manifester sa solidarité avec sa famille, ses ami-e-s et tous les opposante- s au barrage.
27 octobre 2014
Sur le site de Solidaires , les fiches et les documents qui essayent de faire le point sur les droits des salarié-es
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coronavirus au travail : les réponses aux questions
Votons et faisons voter Solidaires !
Les élections fonction publique ont débuté ce 29 novembre pour tou-te-s les agent-e-s de la fonction publique votant par voie électronique.
Cette période de vote s’étendra jusqu’au jeudi 6 décembre.
Pour ceux et celles qui votent à l’urne ou par correspondance, la date officielle est le 6 décembre.
Ces élections générales qui se déroulent tous les 4 ans couvrent l’ensemble des secteurs de la fonction publique.
Les premiers retours laissent déjà entrevoir de grandes difficultés notamment au Ministère de l’Education (mais pas que) où le scrutin a été suspendu pour plusieurs heures dès la première journée.
Les inquiétudes relayées par Solidaires concernant la mise en place du vote électronique, qui a été confiée à des sociétés privées s’avèrent malheureusement justes dès le premier jour d’élections : impossibilité de voter pour cause de serveur inaccessible par exemple, dysfonctionnements en séries ne permettant pas de s’assurer d’avoir voté pour la liste souhaitée...
Les dysfonctionnements nombreux des modalités de vote électronique montrent que le processus n’a pas été pris en charge par les ministères, administrations et autres établissements avec le sérieux, la rigueur et les moyens qui doivent entourer des élections.
L’enjeu de la participation dans ces élections est un véritable enjeu de démocratie.
Il est indispensable que tout soit mis en oeuvre sans délai afin que les élections puissent se dérouler dans tous les secteurs dans les meilleures conditions afin que les agent-e-s puissent exercer leur droit sans être découragés.
Il est également indispensable que soit anticipées les difficultés qui pourraient intervenir sur l’Île de La Réunion, compte tenu des mouvements sociaux en cours.
Nous, les 25 habitants de la maison des Trois paroisses où nous avons élu domicile, sommes convoqués au tribunal d’instance de Coubertin à Angers (49) à 14 heure ce jeudi 21 avril 2016.
Le Conseil départemental de Maine et Loire, censé aider les familles en difficulté et protéger l’enfance en danger, exige notre expulsion de la maison avec un recours à la Force publique si nécessaire.
La suite ici
A l’occasion de la réunion du Réseau européen des syndicats alternatifs et de base qui s’est tenue à Toulouse, Loïc de Solidaires 31 a réalisé cet interview de notre camarade de TIE-Allemagne (Transnationals Information Exchange), qui revient sur le contexte social (chômage, précarité...), les luttes syndicales, le racisme... Cet interview date de mi-novembre mais son contenu demeure d’actualité et représente un tour d’horizon intéressant.
Fonction publique : votez Solidaires le 4 décembre par Solidairesnational