Nous tenons à affirmer notre solidarité pleine et entière à la population japonaise et notamment aux salariés des centrales accidentées qui vont payer un lourd tribut à cette catastrophe allant, pour certains, jusqu’au sacrifice.
En France où le lobby pro-nucléaire est particulièrement puissant, le gouvernement se veut rassurant et son ministre de l’Industrie, Éric Besson, n’hésite pas à affirmer qu’il ne s’agit pas d’une catastrophe majeure, prolongeant ainsi une politique de communication basée sur le mensonge, la dénégation de la réalité et le manque de transparence qui a été la règle pendant la catastrophe de Tchernobyl.
Ce nouvel accident majeur démontre que le risque zéro n’existe pas en matière nucléaire, y compris en France, y compris avec l’EPR. Les petits calculs, qui consistent à comparer la faible probabilité du risque et les avantages économiques que le nucléaire est censé apporter, ne tiennent pas compte de la nature du nucléaire qui met en jeu la santé et la vie de populations entières.
Le risque d’accident augmente avec les évolutions de ces dernières années, notamment avec la libéralisation du secteur de l’Énergie qui privilégie la rentabilité, qui a conduit à une dégradation importante de la sûreté dans le nucléaire et à la précarisation des emplois.
Le risque d’accident augmente avec l’intention de prolonger de 10 ans l’exploitation de Fessenheim, la plus ancienne centrale. Cette autorisation doit (devait ?) être donnée en avril de cette année.
Le risque d’accident augmente dans les centrales anciennes, comme le montre l’exemple du Japon. En France, 21 réacteurs de 900 MW ont été mis en service il y a plus de 30 ans. Ils assurent le quart de la production d’électricité et la tentation sera grande de les prolonger encore, malgré l’augmentation des risques.
Solidaires n’a cessé d’alerter sur les risques associés à l’industrie nucléaire qui ne sait pas que faire de ses déchets, qui permet la prolifération nucléaire, qui soumet au risque les populations et la santé des travailleurs dans les centrales particulièrement les personnels sous-traitants…
L’avenir ne peut reposer que sur une société économe, visant les économies d’énergie, développant en priorité la part de production d’électricité à base d’énergies renouvelables, cessant le plus rapidement possible d’utiliser les énergies fossiles et préparant une sortie progressive du nucléaire, la plus rapide possible. Le lobby nucléaire et le gouvernement ne changeront pas facilement de politique énergétique. Une forte mobilisation populaire s’impose. Solidaires soutient l’appel aux manifestations qui auront lieu dans toute la France dimanche 20 mars à 15h, notamment à Paris devant l’Assemblée nationale.
Communiqué Solidaires
Paris le 16 mars 2011
Pour télécharger le communiqué :
Sur le site de Solidaires , les fiches et les documents qui essayent de faire le point sur les droits des salarié-es
VOIR EN LIGNE :
coronavirus au travail : les réponses aux questions
Votons et faisons voter Solidaires !
Les élections fonction publique ont débuté ce 29 novembre pour tou-te-s les agent-e-s de la fonction publique votant par voie électronique.
Cette période de vote s’étendra jusqu’au jeudi 6 décembre.
Pour ceux et celles qui votent à l’urne ou par correspondance, la date officielle est le 6 décembre.
Ces élections générales qui se déroulent tous les 4 ans couvrent l’ensemble des secteurs de la fonction publique.
Les premiers retours laissent déjà entrevoir de grandes difficultés notamment au Ministère de l’Education (mais pas que) où le scrutin a été suspendu pour plusieurs heures dès la première journée.
Les inquiétudes relayées par Solidaires concernant la mise en place du vote électronique, qui a été confiée à des sociétés privées s’avèrent malheureusement justes dès le premier jour d’élections : impossibilité de voter pour cause de serveur inaccessible par exemple, dysfonctionnements en séries ne permettant pas de s’assurer d’avoir voté pour la liste souhaitée...
Les dysfonctionnements nombreux des modalités de vote électronique montrent que le processus n’a pas été pris en charge par les ministères, administrations et autres établissements avec le sérieux, la rigueur et les moyens qui doivent entourer des élections.
L’enjeu de la participation dans ces élections est un véritable enjeu de démocratie.
Il est indispensable que tout soit mis en oeuvre sans délai afin que les élections puissent se dérouler dans tous les secteurs dans les meilleures conditions afin que les agent-e-s puissent exercer leur droit sans être découragés.
Il est également indispensable que soit anticipées les difficultés qui pourraient intervenir sur l’Île de La Réunion, compte tenu des mouvements sociaux en cours.
Nous, les 25 habitants de la maison des Trois paroisses où nous avons élu domicile, sommes convoqués au tribunal d’instance de Coubertin à Angers (49) à 14 heure ce jeudi 21 avril 2016.
Le Conseil départemental de Maine et Loire, censé aider les familles en difficulté et protéger l’enfance en danger, exige notre expulsion de la maison avec un recours à la Force publique si nécessaire.
La suite ici
A l’occasion de la réunion du Réseau européen des syndicats alternatifs et de base qui s’est tenue à Toulouse, Loïc de Solidaires 31 a réalisé cet interview de notre camarade de TIE-Allemagne (Transnationals Information Exchange), qui revient sur le contexte social (chômage, précarité...), les luttes syndicales, le racisme... Cet interview date de mi-novembre mais son contenu demeure d’actualité et représente un tour d’horizon intéressant.
Fonction publique : votez Solidaires le 4 décembre par Solidairesnational