La campagne française a été initiée dès l’été 2010, par le « Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens » et « la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine ». Menée démocratiquement et en toute transparence, elle a reçu le soutien et l’adhésion de nombreuses associations et organisations ainsi que de très nombreux collectifs nationaux, régionaux et locaux.
Elle s’est inscrite dans une campagne internationale, composées de coalitions d’une vingtaine de pays engagées dans la Flottille 2, un an après la première Flotille en 2010. Cette dynamique a permis que se crée un front international élargi contre le blocus illégal et inhumain de Gaza. Elle a eu un large écho dans la société palestinienne, aussi bien à Gaza qu’en Cisjordanie.
La campagne française constitue un événement sans précédent dans l’histoire déjà longue de la solidarité avec les Palestiniens dans notre pays. Largement rassembleuse, elle a réuni des forces citoyennes d’opinions diverses et de toutes générations. Elle a bénéficié du soutien de personnalités, d’organisations, d’élus français et européens, de collectivités territoriales, bien au-delà de ceux qui se mobilisent habituellement dans les actions en faveur de la Palestine.
Pendant plusieurs mois, des collectifs locaux se sont impliqués avec détermination dans des initiatives de collectes sur les marchés, dans les quartiers populaires et les universités. Ils ont multiplié les débats de proximité sur la situation de Gaza et des Palestiniens. Nous saluons tous ces efforts militants, qui ont permis à de simples citoyens de se sentir concernés et impliqués dans la mobilisation nécessaire pour mettre un terme au blocus total qui frappe Gaza. Rappelons que ce blocus a aussi pour conséquence l’absence de liberté de circulation pour les Palestiniens entre la Cisjordanie et Gaza.
Cette mobilisation exceptionnelle a permis de collecter 700 000 euros, auprès d’un nombre très large de donateurs : 95 % des dons viennent de particuliers et 85 % sont inférieurs à 100 euros. Cette mobilisation a permis à la campagne française d’engager deux bateaux, le « Louise Michel » et « Le Dignité-Al Karama », dans la Flottille internationale.
Cette deuxième Flottille a du faire face à une stratégie israélienne puissante visant à étendre le blocus de Gaza à l’ensemble de la Méditerranée. Elle a bénéficié du soutien incroyable, mais particulièrement appuyé, du gouvernement grec soutenu par l’Union Européenne, le Quartet et le secrétaire général de l’ONU. Le gouvernement grec a mis en œuvre, pour le compte du gouvernement israélien, un inimaginable blocus des bateaux de la Flottille dans ses ports, violant ainsi ouvertement et froidement le droit de libre circulation et la Convention des droits de la mer. Harcèlement administratif et sabotage ont neutralisé les bateaux et ont permis au gouvernement israélien d’annoncer avec « fierté », le lundi 4 juillet, que la Flottille internationale était morte : il a d’ailleurs remercié pour cela les différents gouvernements, spécialement le gouvernement grec… Quelques jours plus tard, le blocus se déployait également dans les aéroports européens en bénéficiant des mêmes complicités.
Dans ce contexte inédit, le fait que le bateau français, « Dignité-Al Karama », ait réussi à prendre la mer le 4 juillet a jeté la consternation parmi les partisans du blocus. Réalisant un véritable périple pendant deux semaines, il a finalement, avec à son bord des militants internationaux et français, atteint les eaux internationales à quelques miles de Gaza ! Il a démontré ainsi que la Flottille n’avait pas renoncé et que la stratégie israélienne soutenue par toutes ces forces au niveau mondial et européen pouvait être mise en échec. Pendant deux semaines, ce « petit Poucet des mers », symbole de la Campagne française et de la Flottille internationale, a tracé sa route vers Gaza, porteur de la solidarité internationale contre le blocus.
C’en était véritablement trop pour le gouvernement israélien ! Il a, avec des moyens considérables et totalement disproportionnés, arraisonné le mardi 19 juillet, dans les eaux internationales et donc en toute illégalité, le « Dignité-Al Karama. Cet arraisonnement s’est fait en déployant cinq bateaux militaires et sept bateaux commandos - 150 soldats - contre un petit bateau de plaisance de 16 mètres avec 16 personnes à bord ! Il a été l’expression de la démesure israélienne contre ce qui constitue à ses yeux la menace numéro un : la mobilisation citoyenne porteuse du droit comme facteur essentiel de la solution aux problèmes que connaît le Proche-Orient.
La campagne a eu un impact médiatique fort et international. La couverture médiatique a été constante depuis le début de la campagne, notamment dans la Presse quotidienne régionale. Plusieurs centaines d’articles, dépêches et interviews ont été publiés dans le monde, notamment en Egypte et en Tunisie. La page Facebook de la campagne a été une des plus consultées en France. Le nom des deux bateaux et de notre campagne sont connus partout dans le monde. Tout cela a permis que, pendant six mois, la question
du blocus de Gaza revienne dans l’actualité brisant ainsi mondialement le silence dans lequel veut l’enfermer le gouvernement israélien. La campagne a trouvé un écho médiatique inédit qui a fait perdre à Israël la « guerre de l’image ».
Le gouvernement français quant à lui, a réaffirmé officiellement et à plusieurs reprises que le blocus de Gaza devait être levé. Pour autant, il n’a eu de cesse de mettre en garde toute participation de ressortissants français à cette Flottille, donnant ainsi raison par avance à l’intervention israélienne. Il a, certes, apporté l’aide normale du Consulat pour rapatrier les passagers. Mais il n’a pas condamné l’arraisonnement, pas plus qu’il n’a protégé un bateau battant pavillon français victime d’un acte de piraterie, non plus que ses passagers littéralement kidnappés par l’armée israélienne dans les eaux internationales.
La lutte contre le blocus de Gaza est ainsi entrée dans une nouvelle étape positive. Malgré l’arsenal politique, médiatique et militaire déployé par le gouvernement israélien, de plus en plus de citoyens dans le monde n’acceptent pas ce déni de justice et du droit international que constitue ce blocus de la bande de Gaza dont souffre depuis plus de 4 ans les 1,5 millions de Palestiniens. L’incroyable épopée du « Dignité-El Karama » a clairement démontré à la face du monde que la légitimité était du côté de ceux et celles qui s’engagent contre ce blocus et non pas du côté du gouvernement israélien.
La Campagne « Un bateau français pour Gaza », a pris des engagements durables de mobilisation en lien avec les associations partenaires de la bande de Gaza. Nous avons la responsabilité de poursuivre et d’élargir cette campagne : les Palestiniens ne doivent plus subir ce blocus qui n’est en rien allégé contrairement aux dires israéliens et autres.
Toute cette campagne donne de l’espoir aux Palestiniens et leur montre qu’ils ne sont pas isolés et qu’au contraire c’est la politique israélienne qui l’est de plus en plus aux yeux des peuples du monde.
La Campagne « Un bateau française pour Gaza » n’a pas dit son dernier mot ! Elle va poursuivre son travail et son engagement citoyen, en lien avec la Flottille internationale.
Sans attendre, des démarches juridiques vont s’engager :
Le blocage des bateaux a entraîné des dépenses importantes, notamment en frais juridiques, qui s’ajoutent à l’achat des deux bateaux. Les fruits de la collecte ont été utilisés. Un bilan financier précis sera communiqué, dès la rentrée pour rendre compte en toute transparence aux organisations, aux collectifs et aux donateurs qui se sont impliqués.
Notre indignation reste entière et notre détermination à poursuivre et élargir encore la mobilisation française et internationale contre le blocus de Gaza et pour la reconnaissance des droits des palestiniens.
Nous appelons à rester mobilisés pour, ensemble, prendre de nouvelles initiatives : la légitimité et le droit sont de notre côté ! Nous briserons le blocus de Gaza !
Pour toute information complémentaire, voir :
www.unbateaupourgaza.fr
Compositeurs, margeurs, relieurs, fondeurs en caractères, les ouvriers du livre ont joué un rôle important de la fin de l’empire à la Commune de Paris.
Fer de lance du mouvement ouvrier tout au long du XIXe siècle, ils ont déjà à leur actif la chute du régime de Charles X en 1830.
Nous retrouvons donc les typographes aux avants postes de la révolution communaliste que ce soit à la tête d’administration comme l’imprimerie Nationale ou en masse dans la Garde Nationale pour combattre les versaillais.
ATTAC 49 & le syndicat Solidaires Finances Publiques
Vous invitent
À une soirée débat, avec Serge COLIN, ex secrétaire général du
syndicat national Solidaires Finances Publiques et Président de
l’UFE (Union des personnels des Finances en Europe).
Comprendre pourquoi et comment, la fiscalité
Européenne « fabrique » l’austérité contre les peuples.
Mardi 15 avril 2014 à 20 heures
Salle du Doyenné à ANGERS (à coté du Chabada)
Un constat :
En Europe, malgré le marché unique, les systèmes fiscaux dépendent toujours des états membres qui se font une concurrence rageuse (le taux normal de TVA est de 15 % au Luxembourg et de 20% en France). Parallèlement, la fraude fiscale y est estimée à 1000 milliards d’euros.
Conséquence : les impôts sur les bases mobiles (capitaux, bénéfices des multinationales, revenus des plus riches…) ont été fortement allégés (De 44,3% à 29,8% entre 1986 et 2006).
En contrepartie, les impôts sur les bases immobiles (ménages, classes populaires, PME…) ont été augmentés, les services publics et les prestations sociales fortement amputés.
Les moyens d’en sortir :
- Mettre en place un serpent fiscal Européen qui permettrait une harmonisation progressive des taux d’imposition.
- Mettre en place une assiette fiscale imposable unique en Europe pour l’ensemble des sociétés présentes dans au moins deux pays.
- Étendre cette fiscalité unique sur les revenus financiers, les transactions financières et l’énergie.
- Organiser la traque à la fraude fiscale.
Pour conclure :
Les moyens existent, qui permettraient de défendre notre modèle social et de reconstituer une
souveraineté publique collective, sur un outil essentiel de redistribution des richesses.
Il y a cinq ans, au 21 de la rue Maillé, un nouveau local ouvrait ses portes. Le 21, abrite la Librairie associative, sociale et subversive Les Nuits Bleues ainsi qu’un atelier professionnel de réparation vélo et une association de promotion de la petite reine réunis sous le nom de La Tête dans le Guidon. Tout ce petit monde gravite autour du comptoir de La Tisanerie où thé et café réchauffent les espoirs communs.
Nous prenions alors le pari qu’il est possible d’offrir un lieu accueillant et ouvert sur la ville mais sans concessions quant à nos valeurs et idéaux d’autonomie et d’émancipation.
Depuis, nous avons tâtonné, ajusté, corrigé, expérimenté, à la recherche d’un équilibre précaire mais riche d’enseignements. Et voilà que nous sommes toujours là. La voix-off d’une émission de télé-réalité décrirait sans doute avec emphase notre quotidien comme une “formidable aventure humaine”. Plus prosaïquement, nous affirmons que mutualiser l’espace pour nos projets respectifs est une bonne occasion de pratiquer la solidarité au quotidien.
Considérez les quelques activités de ce programme comme une manière maladroite mais sincère de vous remercier, en même temps qu’une invitation à continuer de nous soutenir. Enfin, si vous ne nous connaissez pas, voici une bonne occasion de découvrir le 21.
Mardi 25 février, 20h30, conférence-débat
Rarement l’Histoire aura entretenu une image aussi négative d’un personnage universellement connu : Attila. Le “Fléau de Dieu”. On oublie souvent que chef de guerre et fin stratège, il fut aussi toute sa vie un diplomate avisé et l’indéfectible ami du général romain Aetius. C’est cette histoire qu’évoquera Jean-Pierre Tusseau, auteur du livre L’affaire Attila.
Dimanche 09 mars, 15h, glouglou-joujou
Le Maine-et-Loire est limitrophe de huit départements. Peine-et-Gloire est une épreuve qui a pour but de tous les rejoindre à vélo. Ce dimanche, c’est la remise des prix ! Même (surtout) sans avoir participé, venez admirer les plus beaux mollets qui soient. Vous pourrez aussi pédaler grâce à Cyclo Geek ! Éternelle lanterne rouge, risée du peloton, l’équipe Cyclo Geek décide, de se reconvertir. Pour sa survie, elle se voit forcée de proposer un entresort mêlant jeu vidéo et cyclisme d’appartement. Par binômes, vous aurez une minute et demi pour tenter d’emporter la victoire !
Mercredi 12 mars, 20h30, conférence-débat
Créé en 2000, Vinci est vite devenu un des leaders mondiaux des BTP : autoroutes, voies ferrées, industrie nucléaire et aéroports, dont le projet de Notre-Dame-des-Landes. Vinci incarne le capitalisme moderne : discours de façade sur l’écologie et la place de l’humain dans l’entreprise, etc. Cela masque mal des pratiques de prédateur : exploitation de la précarité, proximité avec le pouvoir et quelques ennuis devant les tribunaux. Nicolas de la Casinière viendra nous présenter son ouvrage aux éditions Libertalia : Les prédateurs du béton, enquête sur la multinationale Vinci.
Jeudi 20 mars, 20h30, vidéo-projection
Bernard, ni dieu, ni chaussettes, P. Boucher, 2010
Sur les bords de la Loire, Bernard, 73 ans, cultive en bon-vivant sa vigne et ses amitiés. Il est un gardien de la mémoire, celle de Gaston Couté, poète local de la Belle-époque. Les deux hommes partagent des idées libertaires et la volonté de témoigner sur la condition paysanne des plus humbles.
Samedi 29 mars, 18h, glouglou-blablabla
Apéro de soutien au 21. Comme les oeufs, les temps sont durs, qui plus est, nous nourrissons de grands projets pour le futur.
Samedi 29 mars, 20h30, vidéo-projection
Parpaillon, L. Moullet, 1993, 85 mn.
Chaque année, dans les Alpes, une kyrielle de cyclistes en tous genres montent le Mont Parpaillon (2632 m.). C’est l’occasion de passer en revue la société humaine et ses tics. Un film à la marge, drôle et très décalé.
chezle21.blogspot.com
lesnuitsbleues@riseup.net
contact@latetedansleguidon.net
Horaires habituels d’ouverture :
Mardi, jeudi, samedi : 11h - 19h
Mercredi, vendredi : 11h - 17h45
Du 3 au 8 mars
Lectures de contes non-sexistes réalisées par le Planning Familial 49 dans différents centres de loisirs d’Angers.
Lundi 3 mars à 19h
Causette Féministe "J’ai avorté et je vais bien merci" quelles pressions pèsent encore aujourd’hui sur les femmes ayant vécu une IVG ou souhaitant y avoir recours ?
Au bar Le Challenge Place Pierre Mendès France - Angers
Mardi 4 mars à 20h
Débat animé par la Cie la d’âme de compagnie. Où en est-on de l’égalité femmes/hommes ? Lecture publique théâtralisée de 20min, suivie d’un échange. D’après les textes de Chloé Martin et d’autres auteures ( Ève Ensler, Gloria Steinem...). Le débat abordera les représentations de genre et l’évolution des droits des femmes.
Au Théâtre en bois- Soirée co-organisée par le Planning Familial et la maison de quartier des Hauts de Saint-Aubin
Jeudi 6 mars à 20h
Conférence de Marie-Anne Guéry "Flora Tristan, figure ardente du XIXe siècle (1803-1844)", organisée par la MJC d’Avrillé.
Tarif adhérent-e-s : 3 euros Tarif autre : 5euros
Salle de la Chesnaie (allée des Châtaigniers Avrillé)
Samedi 8 mars 15h
Place du Ralliement
Rassemblement organisé avec le collectif féministe "D’égal à égales"
Rarement l’Histoire aura entretenu une image aussi négative d’un personnage universellement connu : Attila. Le "Fléau de Dieu", celui qui chevauchait à la tête des Huns, le chef de ces Barbares qu’on disait engendrés par des sorcières accouplées à des esprits infernaux, et qui ne s’exprimaient que par des grognements. On oublie souvent qu’Attila, chef de guerre et fin stratège, fut aussi toute sa vie un diplomate avisé et l’indéfectible ami du général romain Aétius. C’est cette histoire qu’évoque L’affaire Attila, livre écrit par Jean-Pierre Tusseau.
http://lesnuitsbleues.blogspot.fr/2014/02/conferencedebat-laffaire-attila-mardi.html