Comment le gouvernement entend piloter le régime de retraites… contre les retraité-es
Le gouvernement continue d’avancer ses pions. Il parle clairement : l’âge de départ autorisé sera 62 ans, mais l’âge visé 64, voire plus… ce qui veut dire que les dispositifs d’encouragement à partir tard ou de découragement à partir à 62 vont être mis en œuvre (application d’un coefficient majorant ou minorant similaire à l’ancien système de décote/surcote).
Ce sont maintenant les instruments de pilotage du système qui sont dévoilés. Et ce que nous avions anticipé est bien là : le principal ce n’est pas la continuité des droits après la retraite mais l’équilibre du système sans dépense supplémentaire. Pour Solidaires, le système doit s’équilibrer, mais cela veut dire qu’il doit être possible d’augmenter les cotisations, et les cotisations patronales en particulier, c’est ce que nous appelons une plus juste répartition des richesses.
Pour le gouvernement, au service du patronat, une hausse de cotisation est inenvisageable, il préconise a contrario pour le système :
Un pilotage par la valeur du point au moment de la liquidation de la pension (c’est à dire lors du départ en retraite).
Un pilotage par l’indexation du montant des retraites. Cette indexation se ferait en référence su salaire moyen avec un ajustement en fonction des équilibres budgétaires… Ce qui signifie une perte régulière possible du pouvoir d’achat de tou-tes les retraité-es, (comme actuellement avec une revalorisation limitée à 0,3% en 2019 et 2020) y compris de ceux et celles qui ne sont soi-disant pas concerné-es par la réforme, c’est à dire les retraité-es actuel-les.
En résumé, ce sera une pension moindre au départ et/ou des pensions moins revalorisées, bref, où chacun-e est sûr-e d’y perdre…
Pour Solidaires, ce sont les droits de ceux et celles qui travaillent qu’il faut garantir à la retraite :
un départ possible dès 60 ans (plus tôt pour les métiers pénibles) avec 75% du dernier salaire ou des salaires des 10 meilleures années,
pas de pension en dessous du Smic,
la reconnaissance de la pénibilité dans le privé et dans le public
la mise en place de dispositifs de rattrapage des inégalités entre hommes et femmes et la compensation des périodes non travaillées (maternité, chômage, maladie…)
Sur le site de Solidaires , les fiches et les documents qui essayent de faire le point sur les droits des salarié-es
VOIR EN LIGNE :
coronavirus au travail : les réponses aux questions
Votons et faisons voter Solidaires !
Les élections fonction publique ont débuté ce 29 novembre pour tou-te-s les agent-e-s de la fonction publique votant par voie électronique.
Cette période de vote s’étendra jusqu’au jeudi 6 décembre.
Pour ceux et celles qui votent à l’urne ou par correspondance, la date officielle est le 6 décembre.
Ces élections générales qui se déroulent tous les 4 ans couvrent l’ensemble des secteurs de la fonction publique.
Les premiers retours laissent déjà entrevoir de grandes difficultés notamment au Ministère de l’Education (mais pas que) où le scrutin a été suspendu pour plusieurs heures dès la première journée.
Les inquiétudes relayées par Solidaires concernant la mise en place du vote électronique, qui a été confiée à des sociétés privées s’avèrent malheureusement justes dès le premier jour d’élections : impossibilité de voter pour cause de serveur inaccessible par exemple, dysfonctionnements en séries ne permettant pas de s’assurer d’avoir voté pour la liste souhaitée...
Les dysfonctionnements nombreux des modalités de vote électronique montrent que le processus n’a pas été pris en charge par les ministères, administrations et autres établissements avec le sérieux, la rigueur et les moyens qui doivent entourer des élections.
L’enjeu de la participation dans ces élections est un véritable enjeu de démocratie.
Il est indispensable que tout soit mis en oeuvre sans délai afin que les élections puissent se dérouler dans tous les secteurs dans les meilleures conditions afin que les agent-e-s puissent exercer leur droit sans être découragés.
Il est également indispensable que soit anticipées les difficultés qui pourraient intervenir sur l’Île de La Réunion, compte tenu des mouvements sociaux en cours.
Nous, les 25 habitants de la maison des Trois paroisses où nous avons élu domicile, sommes convoqués au tribunal d’instance de Coubertin à Angers (49) à 14 heure ce jeudi 21 avril 2016.
Le Conseil départemental de Maine et Loire, censé aider les familles en difficulté et protéger l’enfance en danger, exige notre expulsion de la maison avec un recours à la Force publique si nécessaire.
La suite ici
A l’occasion de la réunion du Réseau européen des syndicats alternatifs et de base qui s’est tenue à Toulouse, Loïc de Solidaires 31 a réalisé cet interview de notre camarade de TIE-Allemagne (Transnationals Information Exchange), qui revient sur le contexte social (chômage, précarité...), les luttes syndicales, le racisme... Cet interview date de mi-novembre mais son contenu demeure d’actualité et représente un tour d’horizon intéressant.
Fonction publique : votez Solidaires le 4 décembre par Solidairesnational